« Je ne compte plus le nombre de fesses que j’ai pu voir » : Cette route est devenue un lieu de rencontres sexuelles
À Fégréac, dans le Loire-Atlantique, le maire est désespéré par la situation : une ancienne route départementale de la commune s’est transformé en véritable lieu de rencontres sexuelles.
Une route qui a bien changé…
Ce n’est pas la première fois que ce problème se produit. Depuis de nombreuses années, ce petit chemin sinueux est devenu le repère très prisé des amateurs de relations « coquines » . Ce problème est pris très au sérieux, à tel point que plus personne n’ose s’aventurer dans ces bois : « Des parents interdisaient leurs enfants de faire du VTT dans ce secteur alors que c’est le plus beau coin pour en faire, tout près de l’étang Aumée » , affirme le maire avec regret.
Jérôme Ricordel, maire de Fégréac, est bien décidé à mettre un terme à ce « chemin des coquins » : « Je ne compte plus le nombre de fesses que j’ai pu voir en passant en voiture » , explique-t-il. Au fil du temps, l’ancienne route départementale, aujourd’hui chemin rural 22 est devenu bien connu des habitants et passants du secteur, malheureusement, pas pour son beau paysage…
Les voitures garées sur le bas-côté sont toujours présentes, et ça, à n’importe quelle période de l’année, « Il y avait énormément de monde en fin de journée après 17h30 et le week-end. Jusqu’à une quinzaine de véhicules en même temps, même en plein hiver » , assure le maire.
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Les mesures prises pour éviter l’exhibitionnisme
« Les élus avaient déjà alerté la gendarmerie, mais ils ne voyaient pas comment faire, car il faut constater le flagrant délit d’exhibitionnisme pour pouvoir agir » , ajoute Jérôme Ricordel.
Pour cette raison, le maire a décidé de s’allier avec la commune voisine de Saint-Nicolas-de-Redon et l’appui bien évidemment de la gendarmerie, afin d’agir et stopper de manière durable, ce phénomène en modifiant la signalétique.
« On a opté pour l’addition de sens interdits de chaque côté et la mise en place d’une signalétique d’interdiction de stationner symbolisée par deux panneaux et une ligne jaune continue au sol » , affirme le maire.
Une mesure mise en place au début du mois de juin, et qui, un mois plus tard, porte déjà ses fruits : « on a constaté une chute assez spectaculaire, il n’y a quasiment plus personne » . Les gendarmes sont régulièrement sur les lieux, afin de vérifier si personne n’enfreint la loi.
Le retour des familles, plus sereines que jamais
L’objectif premier du maire était de rapporter un peu de sérénité dans ce lieu, et mission accomplie, puisque les habitants et les touristes commencent à se réapproprier doucement les lieux. Une joie pour le maire : « Je commence à retrouver des Fégréacais qui se promènent dans le secteur et ça, ça fait plaisir. On veut que les familles reviennent sereinement » .
Un parcours d’orientation sur place pour les promeneurs est d’ailleurs dans les projets principaux de la municipalité : un bon moyen finalement, d’effacer totalement tout souvenir du « chemin des coquins » . « J’espère que cette appellation se perdra avec le temps, mais ça restera forcément encore un moment dans la tête des habitants. Maintenant, on va enfin pouvoir tourner la page » , conclut avec satisfaction, le maire de Fégréac, enfin soulagé…
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