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Il achète un gilet à 3,50 € en friperie… et découvre qu’il s’agit d’une pièce haut de gamme

Publié par Killian Ravon le 16 Nov 2025 à 9:48

Un simple arrêt en friperie a suffi pour changer la donne. Chris, chineur britannique aguerri des magasins solidaires et des plateformes de seconde main, a déniché en octobre 2025 un cardigan pour femme affiché à seulement 3,50 €. Ce qui a attiré son œil ? L’étiquette. Derrière la maille gris clair, une maison irlandaise réputée haut de gamme : Inis Meáin.

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Cardigan gris clair en laine et cachemire suspendu sur cintre en friperie, focus texture, arrière-plan flou.
Déniché pour 3,50 €, ce cardigan en belles matières se révèle être une pièce haut de gamme.

En vidéo sur son compte TikTok, le revendeur raconte avoir immédiatement reconnu la marque. En inspectant la composition, il confirme la qualité du modèle : 70 % de laine mérinos et 30 % de cachemire. Une combinaison qui change tout, surtout à ce prix mini.

La vidéo du jour à ne pas manquer
Gros plan d’un cardigan en maille blanche, motif tricoté apparent, illustrant une texture douce en laine et cachemire.
« Un cardigan en maille fine qui rappelle la douceur d’un mélange laine et cachemire. »
Crédit : Pixabay
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Un œil de chineur… et une étiquette qui ne trompe pas

Chris fréquente régulièrement les boutiques caritatives et les rayons seconde main en ligne. Ce jour-là, au milieu de portants fournis, il tombe sur un cardigan gris clair. Le style séduit, la matière intrigue, mais c’est l’étiquette qui achève de le convaincre. Le nom Inis Meáin s’affiche clairement. Pour les amateurs de belles mailles, la référence parle d’elle-même.

Le vidéaste explique avoir « tout de suite reconnu la marque », citant son savoir-faire et la qualité des matières pour la gamme. La vérification est rapide : l’étiquette de composition annonce mérinos et cachemire, deux fibres recherchées pour leur douceur, leur chaleur et leur tenue dans le temps. À 3,50 €, l’affaire a de quoi surprendre.

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Texture de laine bleue photographiée de près, mailles régulières visibles, idéale pour illustrer la qualité du mérinos.
« La maille mérinos, reconnue pour sa douceur et sa tenue. »
Crédit : Pixabay

Inis Meáin, une maison irlandaise nichée sur une île… et très convoitée

Fondée en 1976, Inis Meáin s’est imposée sur le segment du tricot haut de gamme. Pour les connaisseurs, la griffe irlandaise est synonyme de mailles soignées, de points travaillés et de matières nobles — mohair, alpaga, lin, mérinos, cachemire. C’est cette réputation, patiemment construite, qui explique l’intérêt de Chris.

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La marque cultive une esthétique à la fois authentique et contemporaine : coupes sobres, textures généreuses, nuances inspirées par les paysages des îles d’Aran. « Acheter un de leurs produits, c’est aussi acquérir leur savoir-faire d’exception », résume un blogueur spécialisé cité par Chris. Ce détail que peu de gens connaissent : derrière ces pulls se cachent des ateliers au rythme mesuré, loin de la fast-fashion, où la qualité des mailles prime sur le volume.

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Le prix d’étiquette en friperie contraste fortement avec la valeur réelle. Pour ce type de cardigan, Chris observe des prix de revente pour la gamme situés « entre 100 et 160 € » selon l’état, la taille et la demande. Un modèle similaire a d’ailleurs été déjà revendu 148 €. De quoi conforter l’idée d’une mise en vente autour de 150 €, raisonnable et rapide à écouler.

Mais saviez-vous qu’avec ce mélange mérinos/cachemire, la perception de valeur grimpe encore ? La présence de cachemire — même à 30 % — suffit souvent à déclencher un coup de cœur chez les amateurs. Surtout quand la maille reste bien dessinée, sans bouloches ni déformations, et que l’étiquette de marque est intacte. Dans l’univers de la seconde main, ces détails font la différence.

Allée centrale d’une boutique solidaire Goodwill avec portants de vêtements et signalétique, éclairage néon horizontal.
« L’univers des boutiques solidaires où se cachent parfois de vraies pépites. »
Crédit : Wikimedia Commons / SpiritedMichelle (CC BY-SA 4.0)
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Pourquoi certaines pépites se cachent-elles encore en friperie ?

On imagine que tout est trié et évalué au plus juste. Pourtant, il arrive qu’une pièce passe au travers. Plusieurs raisons l’expliquent. D’abord, le flux d’entrées dans les boutiques solidaires est massif : l’objectif reste d’écouler vite et de proposer des prix accessibles. Ensuite, toutes les références ne sont pas connues des bénévoles ou des équipes ; une marque confidentielle mais premium peut être rangée au milieu d’articles ordinaires. Enfin, un cardigan sobre, sans logo ostentatoire, a plus de chances de rester discret — et c’est précisément ce qui plaît aux amateurs de la gamme.

Ce hasard heureux fait aussi le sel de la chine : on fouille, on palpe, on lit les étiquettes, on vérifie la composition. Les habitués le savent, une lecture d’étiquette attentive (matières, pays de fabrication, mentions d’entretien) transforme un simple repérage en vraie trouvaille.

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Vue d’ensemble d’une boutique Saint-Vincent-de-Paul en 1968, portants chargés de vêtements et ambiance rétro.
« Le charme rétro des friperies historiques, berceau des trouvailles inattendues. »
Crédit : Wikimedia Commons / Seattle Municipal Archives (CC BY 2.0)

De la trouvaille à la revente : comment Chris s’y prend

Chris, qui revend régulièrement sur Vinted ou eBay, a une méthode. Il repère la matière d’abord, la marque ensuite, puis croise rapidement les prix du marché. Une fourchette « 100-160 € » apparaît comme cohérente pour un cardigan Inis Meáin en bon état. La preuve : un modèle antérieur, proche dans l’esprit, a trouvé preneur à 148 €.

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Confiant, il décide d’afficher son exemplaire autour de 150 €. Dans la foulée, une annonce est publiée… et l’on retrouve le cardigan proposé à 199,99 € sur le compte eBay de Chris. Une stratégie classique : tester le haut de la fourchette pour mesurer l’intérêt et ajuster ensuite. Selon la réactivité des acheteurs, la mise à jour de prix peut intervenir rapidement.

Le pouvoir des belles matières : mérinos et cachemire changent tout

Le cœur de la valeur est là. Le mérinos apporte finesse de fibre, élasticité, thermorégulation et résistance aux odeurs. Le cachemire, lui, donne ce toucher moelleux et la chaleur sans lourdeur qui fait grimper la cote. Ensemble, ces fibres confèrent au cardigan une vraie durabilité, à condition d’un entretien soigné. Lavage délicat, séchage à plat, peu de frottements : les chineurs avertis prolongent ainsi la vie des mailles précieuses.

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Ce mélange, associé à la signature Inis Meáin, suffit à expliquer l’écart entre l’investissement initial (3,50 €) et le prix de revente anticipé. Dans le marché actuel de la seconde main, la traçabilité de la marque et la qualité des fibres priment sur le reste.

Allée d’un marché aux puces à Shoreditch avec portants de vêtements vintage et clients en train de chiner.
« Dans les marchés aux puces, un œil averti repère vite les belles matières. »
Crédit : Pixabay / Hulki Okan Tabak

Une histoire qui résume l’attrait de la seconde main

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Ce récit tient en quelques gestes simples : observer, reconnaître la marque, vérifier la composition, estimer la cote. Il illustre surtout la vitalité d’un marché où la durabilité et l’économie circulaire séduisent un public toujours plus large. Les friperies, Emmaüs et autres boutiques solidaires restent des terrains de jeu privilégiés : les pépites s’y cachent encore, prêtes à être révélées par un œil affûté.

La question, désormais, est de savoir si le cardigan de Chris trouvera preneur au prix affiché. L’écart entre 150 € envisagés et 199,99 € proposés crée un suspense discret. Les amateurs de belles mailles seront-ils au rendez-vous ? Réponse dans les prochains jours : une chose est sûre, à 3,50 €, le coup d’œil de Chris était le bon.

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Que retenir ?

Au moment de publier sa vidéo, Chris a bel et bien mis en ligne son cardigan Inis Meáin… et nous avons retrouvé l’offre affichée à 199,99 € sur son compte eBay. La pièce haut de gamme achetée 3,50 € pourrait donc lui rapporter près de 200 € si la vente aboutit.

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