Voici comment rendre ridicule une personne qui vous insulte !
Bien sûr, peu de gens seraient prêts à laisser une insulte sans réponse, surtout quand cela touche leur égo. Toutefois, devenir vulgaire et se rabaisser au même niveau que son interlocuteur est une mauvaise idée. Un expert en relations humaines dévoile la réplique pouvant rabattre le caquet de l’adversaire et clore la discussion !
Comment mesurer l’impact d’une insulte ?
Une insulte, même la plus insignifiante, peut avoir des conséquences néfastes pour les deux personnes. L’émetteur peut se retrouver dans de beaux draps et faire face à un tribunal. C’est surtout le cas si l’offense a un caractère discriminatoire, voire raciste. Et cette personne risque une lourde amende si le juge estime qu’elle est coupable !
Chez la cible de l’insulte, le contrecoup n’est pas des moindres. Les réactions diffèrent selon la force mentale des gens. Certains vont se refermer sur eux-mêmes, préférant subir la blessure émotionnelle en silence. D’autres vont jusqu’à remettre en question leur estime de soi. À cela s’ajoutent le stress et l’anxiété à cause du harcèlement verbal !
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Aux yeux des gens, une personne qui attaque verbalement les autres n’a que peu de crédibilité. Il faut dire qu’elle comble son manque de répartie et d’argumentation par l’agressivité et la violence. Et le conflit qui s’ensuit ne va profiter à personne ! Pourtant, il existe une méthode pour mettre fin à l’altercation dès les premiers instants !
Un médecin expert en conflits !
Le médecin en question s’appelle le Dr Dean Burkett, le PDG de la société Imaging Endpoints. Ce neuroscientifique a réalisé une analyse sur les impacts et la manière de réagir face à une offense. Selon ses dires : « Les insultes sont des concepts complexes qui ont été étudiés en profondeur ». Et que cela « dépend autant du destinataire que de celui qui la formule ».
Dans son analyse, le Dr Burkett se penche surtout sur ce qu’il appelle les « insultes directes ». Ce sont des paroles qui manquent de bon sens et de « poids socio-historique ». Malgré leur caractère déplaisant, on peut exercer un « contrôle notable sur les résultats ». « Il existe de nombreuses méthodes scientifiquement reconnues pour désamorcer les insultes ou inverser les effets », dit-il.
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En termes clairs, il déclare : « On attribue à l’insulteur une appartenance à une catégorie, le faisant passer pour une personne de statut inférieur, plus facilement ridiculisée. Quelqu’un dit : “Ta coupe de cheveux a l’air stupide“. Vous répondez : “OK, calme-toi, grand-mère“. Vous les mettez dans la catégorie des démodés et des déconnectés ».
Le coup de grâce pour reprendre l’avantage !
Cette réplique peut avoir l’air d’être une insulte en réponse à l’offense. Toutefois, l’objectif n’est pas de blesser l’autre partie, mais de lui faire prendre conscience du poids de ses mots. La réponse doit donc se centrer sur les propres dires de l’émetteur avant de l’amplifier. Il va se rendre compte que ses mots sont loin d’être simples !
Afin que la réplique soit aussi percutante que possible, il faut faire preuve d’un grand calme. L’interlocuteur ne doit déceler aucune trace d’émotion dans la voix. Le Dr Barkett précise qu’il ne faut « pas donner de pouvoir à l’insulteur, lui refuser un statut plus élevé et conserver le contrôle de l’échange ».
