Des experts lancent l’alerte sur une pratique sexuelle dangereuse pouvant entraîner des lésions cérébrales et un AVC
Les gens ne manquent pas d’imagination quand il s’agit d’accroître le plaisir qu’ils ressentent lors de l’acte intime. D’autant plus que les films pour adultes leur donnent toutes sortes d’idées. C’est le cas d’une pratique sexuelle particulièrement populaire qui s’avère pourtant très dangereuse pour la santé. Étrangement, presque tout le monde l’adore !
Une pratique sexuelle qui se vulgarise !
Autrefois, l’étranglement était l’apanage des contenus classés X. Le principe consiste à étouffer sa partenaire jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus respirer. Ce fétichisme est comme une sorte de domination de l’homme sur sa compagne ! Maintenant, il ne s’agit plus d’une scène qu’on voit dans les vidéos, mais bien d’une pratique sexuelle très répandue.
Web MD, un site d’information sanitaire américain, a déjà fourni une définition plutôt précise de cette pratique sexuelle. Selon ses dires, il s’agit de « l’acte d’étrangler quelqu’un d’autre ou soi-même pour le plaisir sexuel ». Par ailleurs, le site The Guardian a rédigé un article très détaillé concernant la popularité de ce fétichisme devenu « normalisé ».
Pour ce faire, ses journalistes ont recueilli les propos de Lucy, une jeune femme de 24 ans qui accepte l’étranglement. Celle-ci déclare : « Parmi mes amies, il y a cette compétition pour ne pas être ennuyeuse, ni banale. Je pense que c’est très répandu chez les femmes de mon âge, et personne ne veut stigmatiser qui que ce soit ».
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Les experts dévoilent un constat ahurissant !
Bien sûr, les adeptes du BDSM (bondage, discipline, domination, soumission, sadisme, masochisme) ont leurs raisons de s’adonner à cette pratique sexuelle. Certains disent que le manque d’oxygène accroît l’euphorie et l’orgasme. D’autres déclarent que le jeu de pouvoir offre une stimulation mentale sans précédent !
Malgré ces effets positifs, cette pratique sexuelle dite « dure » cache un danger que personne ne peut minimiser. En effet, certains hommes en profitent pour commettre des assassinats ! Face aux juges, ils prétextent un accident et s’en sortent avec une peine relativement faible. Et la situation ne semble pas avoir évolué au fil des années !
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Fiona Mackenzie, fondatrice du groupe WCCTT, est une militante pour la cause des femmes blessées ou tuées lors de pratiques sexuelles douteuses. En 7 ans de travail, elle a pu aider à la mise en place d’une loi sur la violence domestique. Mais elle se heurte à un obstacle majeur : celui de la banalisation de la strangulation !
Selon ses dires : « J’espérais que de nombreuses autres associations caritatives, des éducateurs sexuels, le gouvernement et des universitaires s’y rallieraient, mais au lieu de cela, nous avons cette idée complètement folle que nous pourrions aider les femmes à continuer d’avoir des rapports sexuels violents, mais de manière plus sûre. Peut-être avec un gilet de sécurité ? ».
Les conséquences de cette pratique sexuelle !
D’après la plateforme Web MD, même un étranglement « doux » peut entraîner de graves conséquences sur la santé. Outre la voix rauque et les difficultés à avaler, le plus grave est la rupture de certains vaisseaux sanguins. Ceux qui s’adonnent fréquemment à cette pratique sexuelle risquent même une dépression, des problèmes de mémoire et un stress post-traumatique.
Des médecins évoquent des effets néfastes similaires, mais ils insistent sur la fragilité de la veine jugulaire. Selon leurs dires, il faut exercer très peu de pression pour la briser ! Et puisque le sang n’arrive plus vers le cerveau, le corps se meurt petit à petit !