Attentat du 13 novembre : Comment sont démasquées les fausses victimes ?

Publié par Brandon Clouchoux le 10 Sep 2021 à 19:00

Jean-Luc B. a fait croire aux associations de victimes qu’il avait été présent lors de la soirée au Bataclan le 13 novembre. Ce n’est malheureusement pas le seul : 16 autres personnes ont tenté de se faire passer pour des victimes. Elles ont été débusquées par les autorités, mais comment arrivent-elles à les débusquer ?

Des fausses victimes de l’attentat du 13 Novembre ?

Pendant les évènements qui ont causé la mort de nombreuses personnes, certaines personnes ont trouvé judicieux de se faire passer pour des victimes de l’attentat du 13 novembre. Alexandra, jeune Parisienne, fait partie de ces personnes qui ont inventé de toutes pièces leur soirée au moment du Bataclan. D’après elle, elle aurait perdu deux de ses amis au Carillon, un bar parisien, et s’est reçu une balle de kalachnikov dans le bras.

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Certaines incohérences dans son discours l’ont malgré tout trahie. La jeune femme a donné une interview à un média étranger : elle raconte qu’elle « n’était pas au Carillon au moment de l’attentat » . C’est paradoxal.

Une forte persuasion

La jeune femme a malgré tout changé sa version. Durant deux années, elle a réussi à duper tout le monde et gagner une bonne somme d’argent de la part du « fonds de garantie des victimes » – organisme qui dédommage les victimes du terrorisme -.

Mais comment les enquêteurs ont fait pour comprendre que c’était un faux témoignage ? Ils se sont appuyés sur une « vraie victime » : ce qui leur a permis de comparer entre les deux versions. Sur le compte en banque de la jeune femme, un prélèvement bancaire a eu lieu dans un autre arrondissement : les doutes ont pris fin à ce moment-là.

Alexandra, la « fausse victime », a écopé de 6 mois de prison ferme pour faux témoignage et escroquerie d’argent.

16 autres personnes ont usé de cette stratégie mais ont rapidement été démasqué par les autorités.