#MembreDes22PourCents : 22 % des 18-30 ans ne se considèrent ni homme ni femme

Publié par Elisa GERLINGER le 12 Jan 2021 à 6:02

Le nouveau hashtag #MembreDes22PourCents désigne les 22 % des 18-30 ans qui ne se considèrent ni homme ni femme. Un phénomène mis en avant dans documentaire diffusé sur M6.

#MembreDes22PourCents. C’est le nouveau hashtag qui affole Twitter. Il désigne les 22 % de la population des 18-30 ans qui ne se considèrent ni comme homme ni comme femme. Un hashtag qui s’est retrouvé en Top Tendance sur le réseau social et qui a engendré de nombreuses moqueries de la part des internautes.

Les internautes s’affolent

« J’ai regardé le reportage sur les non binaire sur m6 ce soir, faut s’arrêter a un moment hein, c’est affolant cette société de plus en plus décadente » , « Tu veux percer sur les réseaux sociaux ? Invente toi une vie et dis que tu est « non genré ». Ça coute pas cher et c’est à la mode. » , « Mais du coup comme vous êtes un peu perdu vous voulez pas vous appelez les pete couilles » (sic) , peut-on lire sur Twitter.

Mais de nombreux utilisateurs se sentent concernés par ce hashtag. Ils ont été nombreux à l’utiliser fièrement pour exprimer leurs non-binarité. Ce phénomène a été mis en avant dans le documentaire « Ni fille, ni garçon : enquête sur un nouveau genre » diffusé dans l’émission Zone Interdite sur M6 ce dimanche 10 janvier.

Un phénomène qui n’est pas nouveau

Sarah Fournier, co-réalisatrice du documentaire, explique que ce phénomène a toujours existé mais que les sociétés précédentes étaient bien trop stigmatisantes pour en parler librement. « Ce phénomène de libération est un peu plus lent chez nous, mais il arrive » , estime-t-elle en expliquant que la non-binarité n’est « ni un phénomène ni quelque chose de nouveau ». « Ce phénomène en pleine expansion est-il une tendance éphémère ou une mutation profonde de notre société ? » , se demande le reportage.

Les réactions face à ce documentaire montrent bien que beaucoup de personnes n’ont pas changé leur mentalité sur le sujet. La « non-binarité » reste donc un phénomène encore très incompris en France, malgré son pourcentage élevé de personnes concernées.