Obsèques : faut-il s’attendre à une pénurie de cercueils?
Avec la pandémie de coronavirus, le nombre de décès a grandement augmenté. Les pompes funèbres font face à un manque de cercueils. Désormais, de nouvelles mesures ont été prises.
Une pénurie de cercueils est-elle envisageable?
Durant cette période sans précédent, la production de cercueils de l’usine OGF de Jussey a augmenté entre 10 et 15% par jour. La société âgée de 170 ans, est désormais la première productrice de cercueils en Europe. L’entreprise produit jusqu’à 80 000 cercueils vendus chaque année.
En temps normal, l’usine située au pied des Vosges saônoises confectionne 360 cercueils par jour. Dorénavant, la situation a énormément changé.
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Grâce à un réarrangement du mode de travail, l’usine arrive à produire plusieurs centaines de cercueils par jour. Emmanuel Garret, le directeur du site, explique : « L’objectif que l’on parvient à atteindre actuellement est de 420 cercueils par jour. […] Nous fournissons environ mille sites en France, on a vu les livraisons augmenter dans le Grand-Est. Maintenant, c’est la région parisienne. »
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Des nouvelles mesures ont été prises
Pour être plus efficace pour parer aux nombreuses demandes, l’usine a décidé de réduire la diversité de l’offre. De ce fait, seulement quatre modèles sont disponibles actuellement.
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« Ce sont les plus vendus de notre gamme, ceux qui répondent à la demande la plus constante, cette simplification permet un flux plus régulier » a indiqué Emmanuel Garret.
« On a l’avantage de fabriquer 100% français, ça nous permet une bonne réactivité, le bois est coupé dans un rayon de 50 kilomètres maximum. » Cette réactivité leur permet d’être efficace, mais elle a aussi un coût. Les quatre gammes de cercueils sont vendus entre 1000 et 2000 euros.
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