Le maire du Bourget ferme sa piscine au grand public pour l’ouvrir uniquement aux femmes en burkini
Ce weekend, une situation inédite s’est déroulée à la piscine municipale du Bourget (Seine-Saint-Denis), fermée au public pour des raisons de chlore. Pourtant, dans un virage aussi surprenant que controversé, elle a été ouverte pour des femmes portant des burkinis.
Le choix du maire d’autoriser cet accès restreint fait aujourd’hui grand bruit, notamment après les révélations d’un journaliste lors de l’émission « Morandini Live » diffusée sur CNews. Mais qu’est-ce qui se cache vraiment derrière cette histoire ? Décryptage.
Le Bourget et la gestion d’une fermeture qui interroge
La scène semble presque irréelle. Au moment où les habitants du Bourget se voyaient refuser l’accès à la piscine municipale, l’enceinte aquatique est réouverte… Mais uniquement pour un groupe précis. Selon les propos de Radouan Kourak, journaliste intervenant lors de l’émission, un évènement tout particulier a eu lieu.
Le bourgmestre du Bourget, Jean-Baptiste Borsal, aurait autorisé l’association Femmes Relais à orchestrer une baignade pour ses membres. Toutes vêtues de burkinis. Une démarche qui fait grincer des dents, notamment du côté des citoyens n’ayant pas pu profiter de cet espace.
Radouan Kourak précise qu’il a obtenu des échanges de SMS entre le maire et l’organisation. Confirmant la tenue de cette baignade. Le tout, apparemment coordonné via WhatsApp. D’après le journaliste, aucune mesure de sécurité particulière n’aurait été mise en place pour cet évènement. Les maitres nageurs étant aux abonnés absents.
Le maire DVD (islamo-droitisme ?) du #Bourget a fermé la piscine municipale la semaine dernière pour des raisons d’hygiène, mais l’a ouverte ce dimanche à un groupe de femmes en #burkini, alors que le public reste privé d’accès.
— Radouan Kourak (@radouan_kourak) October 16, 2024
Je vous résume l’affaire @morandini_live @CNEWS pic.twitter.com/5sdxbCFBsy
Les interrogations qui fusent
L’ouverture de la piscine au public restreint n’est pas un fait anodin et, dans ce cas précis, plusieurs questions méritent d’être soulevées :
- Pourquoi la fermeture pour « raisons d’hygiène » a-t-elle concerné l’ensemble des usagers, mais pas cette association ?
- Les règles de salubrité ou de sécurité ont-elles été respectées lors de cette baignade privée ?
- Le burkini, objet de nombreux débats en France, a-t-il influencé cette décision ?
Le silence du maire du Bourget n’aide pas à apaiser les esprits. Contacté par l’équipe de Morandini Live, il a refusé de s’exprimer sur le sujet, précisant qu’il « ne parlait pas à CNews ». Un rejet qui laisse place aux spéculations.
Le burkini au cœur du débat public
Ce n’est pas la première fois que le burkini devient le centre d’une polémique. Dans la société, ce maillot de bain couvrant cristallise les tensions. Pour certains, il s’agit d’un symbole religieux incompatible avec les principes de laïcité du pays.
Pour d’autres, il représente simplement une liberté vestimentaire. Dans ce cas précis, le fait que toutes les femmes présentes dans le bâtiment aient porté ce vêtement attise encore plus la controverse.
Si le port du burkini n’est pas formellement prohibé dans tous les établissements de France, certaines municipalités choisissent d’interdire ou de tolérer cette tenue au gré des débats et des situations locale. Mais ici, le contexte diffère un peu : la piscine a été ouverte pour une baignade privée, sans présence d’autres usagers. Est-ce que cela change la donne ? Aux yeux de nombreux habitants, cela reste flou.
Par rapport aux actualités actuelles, cette affaire peut paraitre secondaire, mais elle illustre parfaitement la progression de l'entrisme islamisme en 🇫🇷, @mbockcote revient sur ce Maire (divers droite 😳) qui a ouvert sa piscine aux femmes en burkini (une burka pour se… pic.twitter.com/EZwt2mVJNk
— 🇫🇷 fred le gaulois 🇫🇷 Uniondesdroites 🐱 (@FredGaulois) October 16, 2024
Une affaire qui relance les discussions sur l’accès aux espaces publics
L’affaire de la piscine du Bourget remet parallèlement en question l’égalité d’accès aux zones publics. Si elle a été fermée au public pour des raisons de chlore, pourquoi a-t-elle pu rouvrir pour un groupe précis ? Cette situation rappelle différentes polémiques précédentes, notamment sur la gestion de certains endroits municipaux, où l’équité et l’égalité des droits deviennent des sujets brulants.
Les espaces publics doivent rester des lieux disponibles à tous, sans distinction. Ce genre de décision, bien qu’elle puisse être justifiée par un contexte particulier, risque de créer une fracture au sein de la population. Les riverains du Bourget sont nombreux à se poser la question : que se serait-il passé si un autre groupe avait demandé un accès restreint à cette piscine ?