TPMP: Christine Kelly fond en larmes en évoquant son enfance douloureuse de petite fille battue

Publié par Églantine le 10 Mai 2019 à 21:02

Battue durant son enfance, Christine Kelly est revenue sur son passé douloureux, sur le plateau de TPMP. Fondant en larmes, elle espère que son discours libérera la parole des victimes.

Hier soir, l’ancienne membre du CSA est revenue sur son passage dans l’émission Crimes où elle évoquait son enfance. Enfant battue par ses parents, elle était régulièrement frappée avec une ceinture, une rallonge électrique ou encore on lui jetait des objets au visage. Non désirée par ses parents et pour échapper à ce martyre, elle a avoué avoir tenté de se suicider à plusieurs reprises.

Christine Kelly s’effondre en larmes en plein direct

À travers son témoignage poignant dans l’émission de Jean-Marc Morandini, Christine Kelly a pu faire passer l’un de ses messages le plus important: libérer la parole des victimes. En en parlant, la journaliste de 49 ans s’est effondrée en larmes en plein direct sur le plateau de Cyril Hanouna: « Je pense que je me suis longtemps cachée dernière mon sourire, aujourd’hui je vais très bien donc je peux en parler. Je le dis avec des frissons, ce qui me rassure et me conforte est l’avalanche de témoignages d’enfants et de parents. Si cela peut aider au moins un enfant, j’aurai gagné quelque chose » dit-elle, la gorge serrée.

Christine Kelly: « Il m’envoie à la figure ce qui lui tombe sous la main »

Évoquant ce sujet dans la presse, Christine Kelly a vécu un enfer durant son enfance: « Ma mère me frappe. Pour un oui, pour un non. Une assiette mal lavée ou une note insuffisante à l’école. Toujours 25 coups de ceinture. N’importe où sur le corps. Elle me court après dans le jardin, me traîne par les cheveux pour qu’il y ait le compte. Je suis privée de sorties, mais jamais de devoirs que je dois rédiger tous les soirs, même pendant les vacances. Si une copine me téléphone, ma mère raccroche. Je me sens abandonnée ou séquestrée selon les moments. Mon père ne m’est d’aucun secours. Absent à lui-même comme à sa famille, hors période scolaire, il boit plus que de raison ; et le reste du temps, inflexible, il m’envoie à la figure ce qui lui tombe sous la main » disait-elle pour Paris Match. Face à cette enfance maltraitée et maman à son tour, elle a décidé de se reconstruire et de venir en aide aux victimes: « Deux choses s’offraient à moi : humilier à mon tour ou me battre contre toutes les humiliations. J’ai choisi cette dernière option. »