Depuis 13 ans, une alarme sonne toutes les 10 minutes dans leur salon et ils ne font rien l’arrêter !
Nombre d’entre nous auraient déjà défoncé le mur de leur salon. Rien qu’à lire cette histoire, vous aurez envie de vous emparer d’un marteau et d’abattre une cloison. Depuis 2004, Jerry et Sylvia Lynn vivent avec le bruit d’un réveil qui se déclenche toutes les dix minutes dans leur salon. Qu’attendent-ils pour l’arrêter ?
Un bricoleur du dimanche
Depuis 13 ans, un réveil est allé se coincer derrière un mur. On pourrait penser que cette famille n’en peut plus, qu’elle est à bout de nerfs, mais ce n’est pas le cas. Toutes les dix minutes l’alarme du réveil se met en route, encore et encore. Tout a commencé le jour où Jerry a voulu forer un trou pour faire passer le câble de la télé, dans leur maison, en Pennsylvanie. Ayant peur de forer dans un conduit d’aération, il a eu une idée étrange. Il attache un réveil à une corde, il monte au deuxième étage et lâche le réveil pour qu’il descende le long de la canalisation.
Jerry explique sa fabuleuse idée (CBS Pittsburgh)
Une idée pas si ingénieuse
En programmant une alarme toutes les 10 minutes, il a le temps de redescendre d’un étage, puis d’entendre le réveil qui s’enclenche. En se rapprochant du mur, il peut entendre l’alarme sonner et donc, il sait qu’il est près d’un conduit d’aération, puisqu’il y a glissé l’alarme. Mais au bout de quelques minutes, il se rend compte que l’alarme sonne à un autre endroit. Le réveil s’est détaché de la corde et a glissé jusqu’au bout du tuyau d’aération. Depuis, l’alarme y est toujours.
L’alarme ne les importune même pas
Lui et sa femme ont pensé que la batterie de l’alarme ne durerait que quelques mois. Mais apparemment, elle n’est pas prête de s’arrêter car elle consomme très peu d’énergie. Grâce à la programmation récurrente, ils sont obligés d’entendre la sonnerie toutes les dix minutes de minuit dix jusqu’à sept ou huit heures du soir, selon l’heure d’été ou d’hiver. Quand le journaliste de CBS demande à Jerry pourquoi il n’a pas abattu son mur, celui-ci répond qu’il s’est habitué au son des bips réguliers. Seuls les visiteurs sont encore agacés par les sonneries.
