Elle fait de la chirurgie pour ressembler à se selfies retouchés : elle devient accro et ne peut plus s’en passer !
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Lucy O’Grady souffre d’un mal qui n’aurait pas existé, il y a de cela 10 ans. Elle souffre de dysmorphie du selfie. La dysmorphie est une vision erronée de son physique, comme certaines personnes peuvent se trouver grosses alors que ce n’est pas le cas, ou certaines personnes voient chez elles un nez de travers alors que c’est à peine remarquable. Dans son cas, elle trouve qu’elle ne ressemble pas à son image lorsqu’elle prend des selfies. Elle a fait de la chirurgie esthétique pour ressembler à ses photos. Elle a fait une rhinoplastie, a rempli son menton, ses lèvres, elle fait des injections de Botox et a blanchi ses dents.
Lucy O’Grady est une maman au foyer qui consacre tout son temps à s’occuper de son fils autiste de 11 ans. Comme tout le monde, elle aime se prendre en selfie et partager ses photos sur les réseaux sociaux. Mais avant de publier ses clichées, elle n’oublie pas de retoucher quelques détails sur un logiciel de retouche. Ses selfies lui paraissent alors tellement mieux que la réalité. Elle a donc décidé de passer le cap et de faire en sorte de ressembler à ses photos.
Son addiction aux selfies l’a rendu accro à la chirurgie
Elle a compris le mal dont elle souffrait, quand elle a retouché ses photos puis qu’elle s’est regardée dans le miroir : « À ce moment-là, je n’étais plus satisfaite avec ce que je voyais », explique-t-elle sur le plateau de This Morning, sur ITV. Elle a réellement pris conscience qu’il y avait un problème le jour où elle a rencontré quelqu’un en ligne, puis qu’il lui a dit qu’elle ne ressemblait pas à ses photos, quand il l’a vue en vrai. Elle a donc décidé de se tourner vers la chirurgie en remplissant son menton et le haut de ses lèvres. Elle est vite devenue accro, et dorénavant, elle se fait régulièrement des injections. Son compte en banque a aussi pris un coup puisqu’elle dépense 200£ par mois en injections et en produits esthétiques.
Elle essaie de se contrôler
En novembre 2016, elle s’est rendue à Prague pour faire refaire son nez, une opération qui lui a couté près de 2300 euros. Elle a compris qu’elle était tombée dans une spirale infernale et qu’elle devait absolument se calmer car c’est devenu une obsession qui lui coute très cher. Elle a coupé son accès aux réseaux sociaux et est partie en vacances pour changer d’air. Jusqu’à présent, cette pause thérapeutique a porté ses fruits. « De nombreuses femmes souffrent d’une estime d’elles-mêmes très basse. Elles doivent comprendre qu’il s’agit d’une réalité biaisée. »
