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Ce peintre a-t-il voyagé dans le temps ? Sa peinture comprend un objet moderne en plein milieu de la toile !

Publié par Nicolas F le 19 Nov 2017 à 11:03

De nombreuses personnes ont découvert cette semaine le peintre autrichien Ferdinand Georg Waldmüller, suite à une image troublante qui a fait son apparition sur les réseaux sociaux. L’un des tableaux du peintre, L’Attendue, peint en 1860 fait fureur, à cause d’un anachronisme interpellant, en plein milieu de la toile.

 

Elle est absorbée par son téléphone portable

L’Attendue est le nom de la toile qui fait beaucoup parler d’elle, mais aussi le surnom de cette jeune femme qui avance sur un chemin de campagne, au bout duquel son fiancé l’attend avec une fleur. La peinture datant de 1860 fait parler d’elle, à cause de la jeune femme et de son attitude. Si elle n’était pas habillée d’une robe du 19e siècle, on aurait pu croire qu’elle vivait en 2017. En effet, son attitude est celle d’une jeune fille absorbée par son téléphone portable.

 

La trouvaille est devenue virale

Est-elle en train de chercher l’amour sur Tinder ? La jeune femme ne voit pas que son amoureux l’attend, lui, bien coincé au 19e siècle. Comment un smartphone a-t-il pu être peint en 1860 ? C’est un retraité écossais, Peter Russell, qui a remarqué ce détail troublant, en observant le tableau exposé au musée de la Neue Pinakothek à Munich, en Allemagne. En postant sa trouvaille sur Twitter, Peter vient de révéler un flagrant témoignage de voyage dans le temps.

Une interprétation changeante au fil des époques

Bien sûr, il ne s’agit pas d’un smartphone que tient la jeune fille dans ses mains, mais bien d’une Bible ou d’un livre de prières. Mais le regard contemporain sur cette œuvre indique bien le changement d’interprétation possible en échangeant un simple objet. Savoir qu’elle est absorbée par son smartphone et peut-être sur une appli de rencontres, donne une toute autre signification à cette scène où son amoureux tente de la surprendre. À l’époque, beaucoup plus chaste et pieuse, elle s’apprêtait à se séparer de sa Bible pour découvrir l’amour.