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Chloroquine : un nouveau rebondissement inquiétant concernant ce traitement

Publié par FJ le 23 Mai 2020 à 17:54
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Depuis plusieurs jours maintenant, l’hydroxychloroquine et chloroquine font énormément parler. Et pour cause, elles sont utilisées en traitement contre le coronavirus, mais leurs effets pourraient être terribles.

Hydroxychloroquine et chloroquine dangeureux

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Hydroxychloroquine et chloroquine dangereux ?

Cela fait plusieurs jours que l’on assiste à un débat sans fin avec l’hydroxychloroquine et chloroquine. En effet, certains en sont intimement persuadés, le traitement est dangereux, c’est pourquoi ils demandent au professeur Didier Raoult d’arrêter de prescrire ce traitement.

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Mais l’infectiologue marseillais ne veut pas se laisser faire et compte bien prouver par tous les moyens que ce médicament n’est pas dangereux. Mais une nouvelle étude risque de mettre à mal ce qu’il a pu dire.

>>> À lire aussi : Covid-19 : Donald Trump se soigne à l’hydroxychloroquine… le Président américain infecté ?

Une nouvelle étude

Menée sur près de 15 000 malades, il s’agit de la « première étude à large échelle » à montrer une « preuve statistique robuste que les médicaments ne bénéficient pas aux patients de la COVID-19″. 

Elle a analysé des données de 96 000 patients infectés par le virus SARS-CoV-2 et admis dans 671 hôpitaux entre le 20 décembre 2019 et le 14 avril 2020. Environ 15 000 d’entre eux ont reçu l’une des quatre combinaisons (chloroquine seule ou associée à l’antibiotique, hydroxychloroquine seule ou associée à ce même antibiotique).

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Et les résultats sont pour le moins formel. Les quatre traitements ont tous été associés à un risque de mortalité beaucoup plus élevés (qui était de 9,3 %): 16,4 % de décès pour la chloroquine seule, 22,2 % quand elle était combinée à l’antibiotique; 18 % pour l’hydroxychloroquine seule, et 23,8 % quand elle était associée au même antibiotique.

« Nous savons maintenant avec notre étude que les chances d’améliorer l’état des malades de la COVID-19 sont plutôt minces« , écrit le Dr Frank Ruschitzka

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