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Affaire Grégory : l’ADN d’un corbeau identifié, un tournant possible ?

Publié par Elodie GD le 30 Juin 2025 à 21:31

Au point mort depuis de nombreuses années, les enquêteurs pourraient bien arriver au terme des investigations autour de l’affaire Grégory.

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Une enquête irrésolue depuis quarante ans

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Plus de quarante ans et toujours pas de réponse. Un véritable supplice pour les proches et pour les enquêteurs, qui ne parviennent pas à élucider le mystère qui plane autour de la mort du garçonnet. Pour rappel, les faits datent du 16 octobre 1984, lorsque Grégory Villemin, 4 ans, est enlevé au domicile familial. Il sera retrouvé mort le soir-même.

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Depuis, les forces de l’ordre et la justice s’efforcent d’obtenir des réponses, en vain. Malgré de nombreux interrogatoires et des pistes parfois prometteuses, l’enquête reste au point mort. Impasse qui ne semble pas démoraliser les parents du garçonnet aujourd’hui âgés de 64 et 66 ans. Bien décidés à obtenir le fin mot de l’histoire, ils se raccrochent aux évolutions scientifiques pour savoir qui a enlevé puis assassiné leur fils de quatre ans.

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L'affaire Grégory bientôt résolue ?

D’autant que le décès tragique du garçonnet constitue le climax de plusieurs années d’intimidations. La famille Villemin a en effet composé avec des appels anonymes et menaçants ainsi que des lettres envoyées par un corbeau de nombreuses années. Autant d’éléments qui font pencher la balance en faveur du meurtre avec préméditation.

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Jacqueline Jacob bientôt derrière les barreaux ?

Alors que l’année 2024 a marqué les quarante ans de la disparition et du meurtre du petit Grégory, de nouveaux éléments attirent l’attention des enquêteurs. De fait, la grande tante du garçonnet, Jacqueline Jacob, a été auditionnée il y a peu. À l’issue de quoi elle risque une mise en examen pour association de malfaiteurs criminelle. Toutefois, ses avocats n’envisagent évidemment pas de laisser faire sans se battre : « Aucun élément n’est de nature à constituer des indices graves ou concordants », s’insurgent-ils. « Il ne peut y avoir ni infraction, ni peine sans qu’un texte ne les prévoie », poursuivent-ils, faisant référence au Code pénal de l’époque.

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En plus des témoignages, les enquêteurs peuvent désormais compter sur les avancées en matière d’ADN. « Pour l’heure, les espoirs placés dans la science se sont toujours révélés décevants, mais on attend encore le retour des dernières expertises ordonnées », détaille ainsi Thimothée Boutry, du service police/justice du Parisien. Des déclarations qui font écho à celle du procureur général de Dijon, Philippe Astruc qui, en mars dernier, déclarait ceci : « Pour l’heure, les espoirs placés dans la science se sont toujours révélés décevants, mais on attend encore le retour des dernières expertises ordonnées ».

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En plus des preuves ADN, les espoirs de la famille reposent l’étude de la « biométrie vocale ». Une sorte « d’ADN de la voix », qui permettrait d’identifier le ou les auteurs des appels anonymes. Il pourrait là encore s’agir de la fameuse Jacqueline Jacob, que les enquêteurs désignent en 2017 comme étant l’auteure d’une lettre de menaces envoyées à la famille Villemin. Si elle est résolue, l’affaire du petit Grégory ouvre des perspectives encourageantes pour la récente affaire du petit Émile, lui aussi disparu dans de tragiques et mystérieuses circonstances.

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