Affaire Griveaux : ce que les services de renseignement ont découvert sur Alexandra de Taddeo
Depuis la publication des vidéos intimes de Benjamin Griveaux, les services de renseignement français se sont intéressés à l‘implication d’Alexandra de Taddeo dans cette affaire. Serait-elle liée aux services secrets russes ?
À la suite de la publication de vidéo intime et de messages privés appartenant à Benjamin Griveaux, le nom d’Alexandra de Taddeo a rapidement été au coeur de l’affaire. Mise en examen en 18 février 2020, elle a confirmé aux enquêteurs être la destinataire de ces images. Elle a toutefois nié les avoir diffusés, selon son avocat.
Son compagnon, l’artiste russe Piotr Pavlenski, a quant à lui revendiqué être l’auteur de cette publication en affirmant qu’il avait « volé » les vidéos dans l’ordinateur de l’étudiante passionnée de Russie.
Une déclaration qui n’efface pas l’une des hypothèses des enquêteurs : Alexandra de Taddeo aurait-elle intentionnellement diffusé ses images pour nuire à Benjamin Griveaux ? Si cette piste est avérée, aurait-elle un lien avec les services secrets russes ?
Après avoir enquêté, les services de renseignement français ont constaté que la jeune femme n’avait pas de liens avec les services de renseignement russes, rapporte le 20 minutes.
Affaire Griveaux : le profil d’Alexandra de Taddeo interroge les services de renseignement
Dans cette affaire, plusieurs éléments ont laissé penser qu’Alexandra de Taddeo pourrait être liée aux services secrets russes.
L’étudiante de 29 ans, passionnée de Russie, avait consacré son mémoire de maîtrise à la politique de la Fédération russe en Arctique. Parlant également le russe, la jeune femme avait interviewé en 2017 « des personnalités russes, une galeriste et un diplomate, dans l’émission Obliques diffusée sur Fréquence Protestante » , rapporte Le Point.
« On a parlé d’un piège, d’un complot russe » , expliquait son avocate au micro de France Info.
« Si elle n’est pas une espionne russe, tant mieux pour la France. Parce que cela serait quand même très compliqué si ce genre d’images se retrouvait dans les mains d’une espionne, entre les mains d’une personne qui serait capable de vendre de telles images pour faire chanter un ministre » , a-t-elle ajouté ce lundi 24 février 2020.