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Des alertes à la bombe déclenchées par des élèves bosniens pour éviter de passer les examens…

Publié par Charlene le 03 Avr 2018 à 6:49
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Alertes à la bombe en Bosnie-Herzégovine

Rater un examen peut conduire un étudiant à l’échec. Une note peut, à elle seule, faire chavirer une moyenne qui n’était déjà pas brillante à la base. Mais alors, comment faire pour éviter de passer un examen si l’on n’a pas assez révisé ? Prétendre qu’on est malade n’est pas une solution puisqu’une fois encore, ça ne fera que repousser l’échéance. Et si tous les élèves unissaient leurs forces afin d’éviter l’examen ? C’est exactement ce qu’on fait plusieurs étudiants de Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine. Et pour cause, une vingtaine d’alertes à la bombe aurait été déclenchée en seulement deux semaines dans différentes écoles.

alertes a la bombe

Éviter de passer les examens…

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Ce qui a mis la puce à l’oreille des autorités. En effet, la police constate un étrange lien entre le déclenchement de ces alertes et les examens prévus au sein des écoles. À chaque fois qu’un examen est prévu, une alerte est déclenchée, toujours avant le début des cours. La porte-parole de la police de Sarajevo, Suvada Kuldija, explique que c’est le premier cas de ce genre auquel elle est confrontée. « Toutes [Ndlr : les alertes] étaient infondées, mais nous ne pouvons en ignorer aucune, car il s’agit de la sécurité des enfants » déclare-t-elle à l’AFP. Pour elle, il ne fait presque plus aucun doute que le mobile n°1 est « d’éviter un examen« .

 

La police fera un rappel à l’ordre

Et de poursuivre : « Hier par exemple, c’était un examen d’anatomie au lycée médical« . Le problème, c’est que les nombreuses interventions des autorités dans les écoles ont un coût. Les écoles sont d’abord évacuées, puis des chiens de détection doivent alors se mettre à la recherche d’éventuels explosifs. Les associations de parents d’élève commencent à s’inquiéter. Et les forces de l’ordre seront mobilisées dans les écoles d’ici quelques jours afin d’expliquer aux étudiants la dangerosité de déclencher une fausse alerte à la bombe ainsi que les coûts qui y sont liés.

Crédit photo / photo à la une : Mirza Causevic

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