Une amende de 5 900 € attend les voyageurs imprudents qui veulent se rendre au Royaume-Uni avec un jambon beurre
Une nouvelle réglementation visant les voyageurs qui se rendent au Royaume-Uni vient de naître. Elle cible surtout les Français qui, pour afficher leur identité, mangent du jambon beurre en cours de route. Désormais, ce genre d’aliments n’a plus sa place si on décide de franchir la Manche. Voici les raisons !
Des aliments que les voyageurs ne peuvent plus emporter !
Le Royaume-Uni a décidé d’imposer une règle très stricte pour tous les voyageurs voulant visiter son territoire. En effet, ils ne peuvent plus apporter certains aliments, au risque d’écoper d’une amende de 5 900 €. En arrivant sur place, il faut donc se rendre auprès de la douane. C’est le moyen le plus sûr d’éviter les problèmes !
Cette loi ne concerne pas uniquement les voyageurs en avion. Au contraire, elle concerne tous les modes de transport, du moment qu’on a quelque chose dans nos bagages. « Sandwich, fromage, charcuterie, viande crue (bovins, ovins, porcins, chèvres, moutons), produits laitiers », figurent parmi les aliments à ne plus emporter, d’après le site du service public.
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Le nouveau texte est formel, ces denrées n’ont plus le droit d’entrer au Royaume-Uni. Et ce « qu’elles soient emballées, conditionnées sous vide ou achetées en zone détaxée ». Il existe quand même certaines exceptions. Mais il vaut mieux ne pas trop s’y risquer, au risque de régler la lourde amende !
Pourquoi cette interdiction ?
Bien sûr, les voyageurs ne sont pas responsables de la création d’une telle loi. La véritable raison vient de la fièvre aphteuse, une maladie virale particulièrement contagieuse. Elle cible surtout les animaux et cause des pertes considérables. Cela inclut de la fièvre, une salivation excessive, des boiteries et une perte de l’appétit.
Le Royaume-Uni a déjà subi une épidémie de cette maladie en 2001. Les autorités locales ne veulent plus répéter les erreurs d’antan et organisent un système pour mieux défendre leurs éleveurs. Il faut dire qu’à cette époque-là, ce pays a enregistré des pertes notables, ce qui a déstabilisé son économie. Ainsi, imposer une petite loi aux voyageurs est nettement moins problématique !
L’impact de cette maladie est tel que la Slovaquie a presque fermé ses portes à ses voisins. D’après le site France Diplomatie : « les contrôles sont temporairement rétablis aux frontières de la Slovaquie avec la Hongrie et l’Autriche depuis mardi 8 avril jusqu’au 7 mai à minuit. 17 petits postes-frontières avec la Hongrie et avec l’Autriche sont fermés pour une durée d’un mois ».
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Les autres mesures mises en place !
Pour l’heure, le Royaume-Uni n’a pas encore eu vent d’un cas de fièvre aphteuse sur son territoire. Mais cela ne suffit pas pour écarter le risque d’épidémie. Au contraire, ses plus proches voisins ont déjà été victimes de la maladie. Le 10 janvier dernier, l’Allemagne a signalé un premier cas. Il en va de même pour la Hongrie et la Slovaquie, les 7 et 21 mars derniers !
Outre la restriction au niveau des voyageurs, le gouvernement britannique a également limité ses importations. Avant de s’approvisionner en laine et en poils non traités, les concernés doivent garantir la fiabilité du pays d’origine. Par contre, les affaires avec l’Allemagne peuvent reprendre. Ce pays a réussi à endiguer la maladie de manière efficace !