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Chaudière : 4 gestes malins pour éviter la casse cet automne

Publié par Killian Ravon le 11 Oct 2025 à 23:18

L’automne s’installe, la température baisse doucement et l’envie de rallumer le chauffage revient. C’est précisément le bon moment pour préparer la maison. Et éviter les mauvaises surprises quand le premier coup de froid arrivera.

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Technicien ajustant le réglage d’une chaudière murale affichant 1,2 bar, dans une buanderie baignée de lumière d’automne.

En prenant quelques précautions simples, on se met à l’abri des tuyaux gelés, des pannes de chaudière et des factures salées liées aux dégâts d’eau. Voici une méthode claire, concrète et entièrement basée sur des conseils de pro, pour passer la saison en toute sérénité.

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Pourquoi agir maintenant, avant le premier coup de froid

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Attendre les premières gelées pour vérifier la pression de la chaudière. Ou l’état de l’isolation revient souvent à découvrir le problème trop tard. Une canalisation qui gèle peut fissurer discrètement, puis céder au moment du redoux. Un circulateur qui n’a pas tourné depuis des mois peut gripper au redémarrage. À l’inverse, une maison préparée réagit mieux aux écarts de température et garde une chaleur plus stable, sans surconsommation inutile. Agir tôt, c’est aussi la garantie d’avoir le temps d’acheter ce qu’il faut, de poser ses manchons d’isolation. Et de régler tranquillement ses thermostats.

Garder un filet de chaleur, même quand on veut économiser

On l’a tous fait : couper entièrement le chauffage pour “économiser”. Mauvaise idée lorsque la maison est inoccupée ou mal chauffée pendant plusieurs jours. Baisser, oui ; couper, non. Le bon réflexe consiste à maintenir une température minimale dans le logement, de l’ordre d’une dizaine de degrés. Ce “filet de chaleur” réduit le risque de gel dans les zones sensibles et évite les démarrages brutaux qui fatiguent la chaudière. Si tu disposes d’un thermostat connecté, tu peux surveiller l’évolution à distance, ajuster ponctuellement la consigne en cas de chute rapide. Et relancer avant de rentrer, sans gaspiller.

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Dans la vie quotidienne, cela signifie privilégier une consigne raisonnable en journée. Accepter de se couvrir un peu plus quand on est immobile, puis remonter légèrement la température au moment opportun. Ce pilotage souple offre un confort correct tout en protégeant l’installation.

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Gros plan d’une tête thermostatique réglée pour l’hiver sur un radiateur blanc
Régler la tête thermostatique évite les à-coups de chauffe et protège l’installation. – Crédit : moritz320 / Pixabay

Isoler les points faibles : garages, combles, caves et annexes

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Les zones non chauffées sont les premières victimes du gel. Les canalisations qui longent un mur extérieur, celles qui traversent un garage, une cave ou des combles perdent très vite des calories. Enrouler un manchon de mousse isolante autour des tuyaux exposés crée une barrière simple et efficace. Dans un grenier, autour d’un ballon d’eau chaude ou près d’un compteur, ce petit investissement limite les chocs thermiques, retient la chaleur plus longtemps et réduit les cycles inutiles de la chaudière.

Visuellement, il suffit de suivre le chemin de l’alimentation et du retour chauffage, de repérer les sections au contact de l’air froid et d’isoler proprement les portions accessibles. On profite du passage pour vérifier qu’aucune canalisation ne vibre, qu’aucun collier n’est desserré, et qu’il n’y a pas de traces d’humidité.

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S’absenter ? Couper l’arrivée d’eau et purger la pression résiduelle

En cas d’absence prolongée, la bonne pratique est de fermer le robinet d’arrêt général. Si un tuyau venait tout de même à fissurer, l’eau ne circulerait plus dans le réseau et les dégâts resteraient limités. Après la fermeture, ouvrir le point d’eau le plus bas de la maison permet de libérer la pression encore présente dans la canalisation. Ce geste simple peut suffire à éviter une inondation au retour. On peut également jeter un œil au mitigeur du jardin, souvent oublié, et le laisser en position ouverte pour que l’éventuelle dilatation ne force pas sur les joints.

Ce protocole ne prend que quelques minutes, mais il change tout : moins d’eau en pression, c’est moins de casse potentielle si le gel s’invite pendant ton absence.

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Main ajustant le thermostat d’un radiateur pour maintenir une température minimale
Conserver une température de base limite les risques de gel dans le circuit. – Crédit : Pixabay

Avant l’hiver, vérifier la pression et les réglages de la chaudière

Une pression trop basse dans le circuit de chauffage empêche la chaudière de fonctionner correctement et peut provoquer un arrêt de sécurité au pire moment. Le manomètre doit généralement indiquer entre 1 et 1,5 bar à froid, selon les indications du fabricant. Si l’aiguille est sous la zone recommandée, il faut réalimenter en eau via le robinet de remplissage, tout en surveillant lentement la montée. L’opération est basique, mais elle évite les pannes “bêtes” le jour où tout le monde rallume.

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Profite-en pour faire un tour des radiateurs : la chaleur doit se répartir uniformément, sans zone froide persistante. Une purge rapide élimine l’air emprisonné et soulage le circulateur. Si tu remarques une chute de pression récurrente ou une trace d’humidité au pied d’un radiateur, c’est un petit signal d’alerte à traiter avant le cœur de l’hiver.

Vanne thermostatique de radiateur Danfoss en gros plan
Une vanne thermostatique bien réglée améliore la diffusion de chaleur. – Crédit : Santeri Viinamäki / Wikimedia Commons

Où la maison perd vraiment sa chaleur

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On incrimine souvent la chaudière ou les radiateurs, alors que la première fuite de chaleur se fait par les ouvertures. Une fenêtre qui ferme mal, une porte avec jour en bas, une trappe de combles non jointée font grimper la consommation. Un simple joint brosse sous la porte d’entrée, des joints adhésifs au pourtour des fenêtres ou un boudin sur les dormants coupent les entrées d’air froid. Un épais rideau le soir améliore encore l’inertie. Résultat : la consigne reste atteignable sans pousser la chaudière, le confort monte et les à-coups diminuent.

@agenceduclimat

Les radiateurs d’appoint peuvent sembler économiques, mais il est important de se rappeler qu’ils peuvent être très énergivores. En effet, leur puissance moyenne s’élève à 2000 watts, soit le double de celle des radiateurs fixes. De plus, lorsque vous éteignez un radiateur d’appoint, la sensation de froid revient rapidement, ce qui peut vous inciter à le rallumer, augmentant ainsi votre consommation énergétique. Pour éviter de surcharger votre facture d’électricité, découvrez nos astuces et conseils pour se chauffer efficacement. #chauffage #chauffagedappoint #economies #economiesdenergie #budget #écologie #greenliving #gogreen #energysaving #savingenergy #energy #énergie #climat #environnement #strasbourg #agenceduclimat #alec

♬ Relaxed everyday loop BGM – Milk

Le bon réflexe quand ça gèle dehors

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Au premier épisode de gel, on évite les “solutions miracles” qui peuvent aggraver la panne. Verser de l’eau bouillante sur un tube gelé ou un organe de la chaudière est déconseillé : le choc thermique peut déformer, fissurer et empirer les dégâts. On privilégie la montée en température progressive : relancer doucement le chauffage, fermer les pièces inutiles pour concentrer la chaleur, et si besoin utiliser un chauffage d’appoint sécurisé à distance des matériaux inflammables. L’idée est d’aider le réseau à repasser au-dessus de zéro sans violence.

Chaudière murale à gaz intégrée dans un meuble de cuisine
Avant l’hiver, vérifier la pression (1 à 1,5 bar) évite l’arrêt inopiné. – Crédit : Turbojet / Wikimedia Commons

La mise au point qui évite bien des pannes

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Beaucoup d’installations disposent d’une fonction méconnue qui devient précieuse à l’approche de l’hiver. Elle n’a rien de spectaculaire, pourtant c’est souvent elle qui sauve la mise lors des nuits glaciales. On la confond parfois avec un simple programme éco, alors qu’elle travaille en arrière-plan pour empêcher le réseau de chuter dangereusement. Elle ne remplace pas un bon réglage de thermostat, ni l’isolation des zones froides, mais elle agit comme un filet de sécurité pour la chaudière et pour les tuyaux les plus exposés.

Rangées de tuyaux pré-isolés destinés à l’enfouissement pour le chauffage
L’isolation des tuyaux limite les pertes thermiques et le risque de gel. – Crédit : Mike1024 / Wikimedia Commons

Et le “réglage secret” à connaître, c’est…

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La fonction anti-gel de ta chaudière. Active-la si ton modèle en dispose : elle déclenche automatiquement une chauffe de sécurité lorsque la température interne descend trop bas, suffisamment pour protéger le corps de chauffe, l’échangeur et les canalisations proches. Couplée à une pression correcte, à une consigne minimale et à des tuyaux isolés, c’est l’assurance de passer l’automne et les premières gelées sans mauvaise surprise.

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