Choc : Les dernières paroles des condamnés à mort
Suivez nous sur Google News
Imaginez vous à la place d’un condamné à mort ne serait-ce qu’une minute et demandez-vous ce que vous auriez dit lors de vos dernières paroles.
L’État du Texas a mis en ligne les dernières paroles de tous les condamnés à mort depuis 1982 à l’occasion du 500e détenu exécuté.
Si certains font de longs discours, d’autres ne prononcent qu’un seul mot. Ces paroles très émouvantes sont en tout cas ce qu’ils avaient au fond de leur coeur et ce qu’ils avaient à dire de plus important.
1- David Martinez, 28 juillet 2005
« Seuls le ciel et l’herbe verte sont éternels, et aujourd’hui est une belle journée pour mourir. »
David Martinez
2- Charles William Bass, 12 avril 1986
« Je mérite ce qu’il m’arrive. Dites à tout le monde que je leur ai dit au revoir. »
Charles William Bass
3- Dale Devon Scheanette, 10 février 2009
« La seule chose que j’ai à dire est qu’aucune affaire passée devant les tribunaux n’est exempte de toute erreur. Voilà mes mots. Aucune affaire n’est exempte de toute erreur. Vous pouvez y aller gardien. »
Dale Devon Scheanette
4- Jeffery Mottley, 7 février 1995
« Je t’aime maman. Au revoir. »
Jeffery Mottley
5- Charlie Linvingston, 21 novembre 1997
« Vous m’avez tous amené là pour que je sois exécuté, pas pour que je fasse un discours. »
Charlie Livingston
6- Richard J. Wilkerson, 31 août 1993
« Cette exécution ne représente pas la justice. Cette exécution est un acte de vengeance. Si c’est ça la justice, alors la justice est aveugle. Prenez un jeune homme attardé, limite fou, qui commet un crime pour la première fois, trafiquez ensuite sa VRAIE confession complète, ajoutez un juge plein de préjugés et un jury intégralement BLANC, plus un avocat inutile, retirez la possibilité d’une réhabilitation, persécutez les témoins et vous décidez ainsi d’une peine de mort qui va durer plus de 10 ans pour toute une famille. Je le répète: cette exécution ne représente pas la justice mais un acte de vengeance. Tuer R.J. ne ramènera pas Anil, ça ne sert qu’à justifier « œil pour œil, dent pour dent ».
Richard J. Wilkerson
La suite en page 2
