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Delphine Jubillar retrouvée en Espagne : « Elle s’y serait rendue de gré ou de force »

Publié par Elodie GD le 11 Oct 2025 à 9:04

Cette deuxième semaine de procès est l’occasion pour les avocats de la défense de remettre sur la table la piste de la disparition volontaire.

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Affaire Jubillar : Le mari est-il le seul suspect ?

Delphine Aussaguel (épouse Jubillar) en Espagne ? C’est l’une des pistes privilégiées par les avocats de la défense qui évoquent un départ « de gré ou de force ». Décidés à délester leur client de tout soupçon, ils tentent le tout pour le tout, quitte à sous-entendre un départ volontaire du domicile familial. Un discours implicite qui a fortement contrarié la partie civile, qui croit dur comme fer à la culpabilité de l’époux.

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Delphine Jubillar exilée en Espagne ?
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D’autant que celui-ci a déjà reconnu les faits auprès de plusieurs témoins, dont deux ex-compagnes. Parmi elles, une certaine Justine à laquelle il aurait fait la description d’un corps décharné qui n’a plus que la peau sur les os. « Il m’a dit qu’il ne restait que les os et que rien ne pouvait le relier à lui comme étant l’auteur du meurtre de sa femme », a-t-elle confié aux enquêteurs.

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S’ils privilégient désormais le meurtre par conjoint, ces derniers ont étudié d’autres hypothèses, notamment le départ à l’étranger. « Albi est à deux heures de route de l’Espagne, et ils n’ont même pas été demander les vidéos du péage. Elle aurait pu partir en Espagne« , soulignent les avocats.

« Ce n’est pas normal qu’une mère de famille disparaisse en pleine nuit »

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Grâce aux recherches, les enquêteurs ont effectivement retrouvé la piste de Delphine Jubillar… À leur grand désarroi, il ne s’agissait que d’un homonyme. Par conséquent, la piste de la fuite a rapidement été écartée et celle de l’époux meurtrier, favorisée.

Comme le soulignait un procureur lors d’une conférence de presse se tenant en juin 2021 : « Ce n’est pas normal qu’une mère de famille de deux enfants disparaisse en pleine nuit dans un petit village […] C’est une personne qui va partir, si l’on croit ce qui nous est dit, avec un téléphone sans chargeur, sans son sac à main, ses lunettes ou les clés de son véhicule ».

Les experts psychiatres, à l’image des gendarmes en charge de l’enquête, se tournent également vers Cédric Jubillar. Un homme dont l’attitude désinvolte et les sourires narquois n’inspirent pas confiance, de même que la faculté à mentir. D’autant que le plaquiste a un mobile : en instance de séparation, il aurait pu découvrir la liaison de la jeune infirmière avec son « amant de Montauban » et céder à la violence.

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2 commentaires

  • m
    mtsy
    05/10/2025 à 11:39
    c'est quand meme pas a la justice de découvrir les alibis des supposés coupables, se serait trop facile... une personne accusée ne doit pas laisser planer des doutes quand à son innocence. On ne rigole pas avec la justice..
  • J
    Juste
    03/10/2025 à 14:14
    C'est à la justice de PROUVER la culpabilité du suspect,et non à ce dernier de prouver son innocence !

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