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« Si quelqu’un coupe le doigt… » : Cette hypothèse glaçante avancée par l’avocat de la famille de Delphine Jubillar

Publié par Elodie GD le 30 Sep 2025 à 13:05

La deuxième semaine du procès Jubillar s’entame et les avocats des parties civiles risquent des hypothèses pour le moins déroutantes.

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Le doigt de Delphine Jubillar coupé ?

Le procès se poursuit. Et en cette nouvelle journée, Me Laurent Nakkache-Haarfi, l’avocat de la sœur et d’un des frères de Delphine Aussaguel – épouse Jubillar – tente de démontrer la culpabilité du prévenu. Pour ce faire, il évoque le déverrouillage du téléphone de la mère de famille à 6 h 52, dans la nuit du 15 au 16 décembre. Or, Cédric Jubillar a signalé la disparition de sa femme quelques heures auparavant et les gendarmes étaient présents au domicile familial vers 4 h 15.

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Deux experts ingénieurs en téléphonie ont été appelés à la barre, affirmant que le téléphone s’était éteint « proprement » à 7 h 48. C’est-à-dire qu’il l’a été manuellement, qu’il a été mis en mode avion ou encore que la batterie s’est déchargée. Hypothèse qui exclut par la même occasion la possibilité que l’appareil ait été cassé ou la batterie arrachée.

Face à la Cour, Me Laurent Nakkache-Haarfi élabore plusieurs hypothèses. Celle, présomptueuse, d’une utilisation post-mortem du doigt de Delphine Jubillar. « Si quelqu’un coupe le doigt de Delphine, est-ce que l’on peut déverrouiller le téléphone ? », questionne-t-il ainsi. Interrogation qui oriente les auditeurs sur la piste suivante : Cédric Jubillar aurait tué sa femme dans la maison avant de se débarrasser du corps et du smartphone qu’il aurait allumé pour cesser de le faire borner.

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Selon les avocats des parties civiles et des amies de l’infirmière, celle-ci utilisait son empreinte pour déverrouiller son téléphone. « On peut imaginer qu’à partir de l’empreinte, on puisse accéder à l’ouverture de son téléphone », glisse à son tour Me Boguet, pour les parties civiles. Ce à quoi l’un des experts répond : « Il peut aussi y avoir plusieurs empreintes enregistrées ».

En ce qui concerne l’hypothèse de Me Nakkache-Haarfi, les réponses des experts restent vagues. En effet, il existe peu d’études sur la durée de vie d’une empreinte digitale après la mort d’une personne. « Je ne sais pas trop si ça ne fait pas longtemps qu’il a été coupé ça doit marcher mais je ne sais pas répondre du tout », déclare ainsi l’interrogé. D’après les quelques études existantes, la durée de vie d’une empreinte digitale après la mort est très courte et pourrait être estimée entre 48 et 72 heures.

La piste que privilégient les experts est la suivante : Cédric Jubillar aurait pu avoir son empreinte enregistrée dans le téléphone de sa femme, ou posséder le code PIN nécessaire en cas d’échec de la lecture de l’empreinte.

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Cédric Jubillar continue de nier

La théorie du doigt coupé tient encore moins la route quand on évoque le système Fingerprint d’Android (équivalent à Touch ID sur les appareils Apple). Ce système lit les empreintes selon une technologie tactile capacitive, ce qui signifie que de légère décharges électriques traversent la peau vivante pour déverrouiller l’appareil.

Autrement dit, le doigt d’une personne décédée, encore plus s’il est coupé, ne permet pas d’accéder au contenu du smartphone.

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Ces hypothèses éclaircies, le procès de Cédric Jubillar se poursuit sous l’œil attentif de la presse. Poursuivi pour « meurtre par conjoint », le père de famille continue de nier son implication dans la disparition et la mort supposée de sa future ex-femme. Sa culpabilité est d’autant plus difficile à prouver que le corps de la jeune infirmière n’a jamais été retrouvé.

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1 commentaire

  • S
    Sennal
    05/10/2025 à 19:32
    Pas de corps et des preuves minables ne font pas un accusé de meurtre !

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