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Elisabeth Borne interpellée à Mayotte, elle tourne le dos et s’en va sans un mot (vidéo)

Publié par Elodie Gros-Désir le 30 Déc 2024 à 19:40

Nommée ministre de l’Éducation nationale par François Bayrou, Elisabeth Borne fait des débuts remarqués.

François Bayrou, Elisabeth Borne et Manuel Valls à Mayotte

Elle est un élément crucial du nouveau gouvernement. Autrefois Première ministre, Elisabeth Borne semblait décidée à renouer avec la discrétion. C’était sans compter sur la motion de censure qui a conduit Michel Barnier et ses ministres à quitter le navire. Une occasion toute trouvée pour François Bayrou qui s’est immédiatement positionné en favori au moment des pronostics.

Et le maire de Pau comptait bien arriver avec de solides figures politiques à ses côtés. C’est pourquoi son choix s’est porté sur Elizabeth Borne ou encore Manuel Valls au moment de choisir ses ministres. Ces deux pontes du paysage politiques qu’il a respectivement nommés ministre de l’Éducation nationale et ministre des Outre-mers.

Un choix astucieux pour beaucoup, jusqu’à ce que les images du déplacement à Mayotte n’arrivent sur nos écrans.

« Cinq kilomètres à pied en plein cagnard, […] sans eau, sans nourriture »

Ce 30 décembre a marqué la date du déplacement tant attendu à Mayotte. Un déplacement du Premier ministre que les Mahorais n’espéraient plus, tant il a tardé. Bien sûr, ce n’est pas seul que François Bayrou a effectué le déplacement : pour s’adresser aux Mahorais démunis après le passage de Chido, il s’est entouré de sa ministre de l’Éducation nationale et de son ministre des Outre-mer.

Deux ministres auxquels les habitants n’ont pas manqué d’adresser leurs doléances. Et si le second a su gérer la pression et s’est montré compréhensif face au désarroi de la population, la première a eu plus de mal. Ainsi, sa réaction après les témoignages de deux enseignants n’est pas passée inaperçue.

« Depuis quinze jours, dans tous les bidonvilles, personne n’est venu. Personne ! Vous pouvez dire ce que vous voulez aux informations, la réalité est là », explique l’un d’eux à la ministre. « Cinq kilomètres à pied en plein cagnard, cinq kilomètres retour. Sans eau, sans nourriture. C’est impossible. C’est une honte », ajoute son collègue. Ce à quoi la ministre a répondu un simple « Ok », avant de tourner les talons. Un échange marqué par l’incompréhension et enregistré par la presse nationale qui n’a pas manqué de scandaliser.

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