Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Argent

Frais bancaires : les clients fragiles sont encore les moins bien lotis

Publié par La rédaction le 29 Mar 2021 à 12:24
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

En France, il semblerait que plus un client est fragile financièrement, plus il lui est difficile d’être écouté par sa banque. En effet, selon la Cour des Comptes, les clients les plus fragiles auraient des difficultés à obtenir de manière rapide des résultats vis-à-vis de leur structure bancaire, notamment dans le cadre de l’accès à l’ouverture d’un compte gratuit via le droit au compte, qu’on appelle « DAC ».

>>> A lire aussi : Arnaque : cette femme a été escroquée de 17 000 euros : sa banque refuse de la rembourser !

Les clients les plus fragiles moins pris au sérieux ?

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

En règle générale, les clients financièrement fragiles peuvent faire la demande de droit au compte après s’être vus refuser une ouverture de compte dans un établissement bancaire, en prenant contact avec la Banque de France, qui leur indiquera divers établissements bancaires dans lesquels ils pourront faire la demande d’ouverture d’un compte bancaire gratuit. Seulement, ces dernières années, la Cour des comptes a relevé une baisse du nombre de ces demandes de droit au compte, et pointe du doigt un problème en particulier pouvant être responsable de ces résultats.

En effet, selon elle, c’est surtout le temps très important que peuvent prendre les procédures d’ouverture de compte qui serait responsable de la diminution de ces demandes. Pour la Cour des comptes, deux semaines minimum entre la demande et l’ouverture définitive du compte, c’est trop.

Frais bancaires Cour des comptes

>>> A lire aussi : Une banque verse 900 millions de dollars par erreur : pas de remboursement possible !

Abonnez vous à la Newsletter TDN

Les banques pointées du doigt par la Cour des comptes

Selon la Cour des Comptes, les banques sont responsables de ne pas assez accompagner les clients les plus fragiles. En effet, elles sont les premières actrices de l’accès au droit au compte, et pourtant, 50% des demandeurs d’ouverture de comptes qui se voient refuser la procédure ne sont pas mis au courant par les banques de l’existence des « DAC », ce qui est pourtant de leur devoir. La question est alors légitime d’être posée : les clients les plus fragiles sont-ils laissés, en quelque sorte, pour compte ?

>>> A lire aussi : Discrimination au numéro de compte bancaire : cette pratique de plus en plus répandue qui inquiète !

Source : Capital