Grandes surfaces : d’importantes pénuries à prévoir pour l’année 2024 ?
L’année 2021 a été marquée par d’importantes pénuries dans les enseignes de grande distribution. Une situation désavantageuse pour la clientèle, mais aussi pour les distributeurs. Mais alors que les Français pensaient le phénomène derrière eux, ne voilà-t-il pas que le taux de ruptures progresse.
Le retour des pénuries en rayons
La crise des agriculteurs a eu des conséquences sur l’approvisionnement en magasin. Idem pour les épisodes neigeux du début d’année 2024. Et si la population se pensait à l’abri, des pénuries sont à prévoir. Au grand dam des consommateurs.
D’après les chiffres relevés par le baromètre NilsenIQ (qui couvre 5 500 supermarchés de plus de 400 m²) et repris par BFMTV, on serait revenu à des niveaux comparables à l’année 2021.
Ainsi, alors que le taux de ruptures est resté sous la barre des 5 % la quasi-totalité de l’année 2023, les prévisions s’annoncent moins clémentes pour 2024.
Les familles de produits concernées sont…
Tour d’horizon de l’année 2023. Durant le premier semestre, le taux de rupture est resté presque uniquement au-dessus des 5 %. Une situation très similaire à l’année précédente, marquée par des pénuries en huiles, moutardes ou graisses.
C’est seulement à partir de l’été qu’on note une nette amélioration. Mais cet épisode aura été de courte durée, car la disponibilité des produits en grande surface s’est peu à peu rapprochée des taux observés à la fin de l’année 2021…
Quelles-sont les familles de produits concernées ? Si on remarque des pénuries conséquentes dans l’épicerie salée et le surgelé, avec des baisses respectives d’1,3 point et 0,9, ce sont les liquides qui inquiètent. Ce rayon observe un taux de rupture de 6,1 % pour le segment sans alcool et de 5,8 % pour celui avec alcool. La catégorie DPH (droguerie, parfumerie, hygiène) reste la moins touchée, avec un taux de perturbation de 4,4 %, ainsi que les produits frais (non) laitiers.