Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Actualité

« Il faut se préparer à des temps durs » : L’inquiétant discours du chef d’état-major des armées

Publié par Elodie GD le 29 Août 2024 à 8:02

Lors de son passage devant les responsables du Medef, le chef d’état-major des armées, Thierry Burkhard, a tenu un discours alarmiste.

La suite après cette publicité

Le discours alarmiste du chef d’état-major des armées

La vidéo du jour à ne pas manquer

L’Occident en danger ? Le chef d’état-major des armées Thierry Burkhard en est convaincu. « Il faut se préparer à des temps durs, sinon très durs pour l’Occident », prévient-il. La raison ? « On entre résolument dans une nouvelle ère, un Occident qui est contesté […] et une fragmentation de l’ordre international extrêmement forte« , ajoute-t-il.

Des propos qui n’ont pas tardé à s’ébruiter dans la presse. Car le discours du chef d’état-major se veut volontairement percutant.

À lire aussi

La suite après cette publicité

Il affirme que l’ordre international « a été fondé sur le droit, construit par le monde occidental et on nous reproche de l’avoir construit pour le monde occidental ». Il pointe du doigt un autre phénomène : « En parallèle, la montée d’un ordre alternatif […] qui veut nous pousser dehors ».

Quand l’information devient une arme

Mais le constat du chef d’état-major ne s’arrête pas là. Il est ensuite question de violence. « Le recours à la force désinhibée apparaît comme la manière la plus forte d’imposer sa volonté et de résoudre les différends », développe-t-il encore. « Ne croyons pas qu’on va revenir au monde d’avant. Ce qui se met en place, on va devoir vivre avec ».

À lire aussi

La suite après cette publicité

L’occasion pour Thierry Burkhard de citer les stratégies adoptées par les détracteurs de l’Occident. Parmi elles, la guerre informationnelle. « Nos compétiteurs agissent de manière extrêmement forte », déplore-t-il.

Pour finir, il cite le changement climatique comme « catalyseur de chaos ». En effet, ce dernier joue sur l’accès « aux ressources » ainsi que sur les « déplacements de population ou de famine ». Un tableau justement chaotique de l’avenir soumis aux responsables du Medef.