JO 2024 : les images d’un agent d’entretien jetant des ordures dans la Seine refont surface (vidéo)
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Les épreuves de natation sont compromises à l’approche des JO 2024. Pour cause, la qualité de l’eau n’est toujours pas au rendez-vous et les athlètes font marche arrière. Et les images publiées huit mois en arrière n’aident pas à rassurer athlètes et spectateurs…
La Seine, bête noire des nageurs
La natation tombe à l’eau ? À l’approche des Jeux Olympiques l’inquiétude grandit. Pour cause, de récentes analyses ont révélé une mauvaise qualité de l’eau. De quoi faire battre en retraite des athlètes déjà frileux de mettre ne serait-ce qu’un orteil dans la Seine. Le célèbre fleuve parisien, qui n’est pas connu pour sa propreté, bien au contraire.
Parmi les réfractaires, la nageuse brésilienne Cuhna. Si elle habite loin de l’agitation parisienne, la réputation de la Seine est parvenue à ses oreilles. Et il semblerait qu’elle ne l’ait pas appréciée. Ainsi, elle exige de l’organisation la mise en place d’un plan B. Une protestation appuyée par plusieurs athlètes.
« Le jour de la compétition, il n’y a pas grand-chose à faire […]. Mais après, une fois sorti de l’eau, on peut tomber malade quinze jours plus tard. Au moment de la compétition, on n’y pense pas, on s’inquiète après », déplorait-elle sur les réseaux sociaux.
Des images qui scandalisent
Il faut dire que les athlètes ont de quoi s’inquiéter. Chacun connaît la réputation de la Seine et sait à quel point elle peut être sale. Des images publiées en juin 2023 le confirment. On y voit un agent de la ville de Paris armé d’un souffleur. Et bien qu’il soit chargé de nettoyer la capitale, il adopte une attitude qui laisse penser le contraire.
Une fois les ordures et les feuilles rassemblées en tas, il les expédie dans la Seine. Des images qui avaient déclenché de vives réactions et qui continuent de scandaliser les internautes. Elles ont d’ailleurs refait surface et constitue un solide argument pour ne pas envoyer les nageurs dans le fleuve.
« De toute façon elle restera polluée jusqu’à la fin des temps », regrette l’un d’entre eux. « Ce serait bien que tout le monde jette leurs ordures […] en plus de vider les fosses septiques et autres vidanges dans cette Seine un peu avant le 26 juillet 2024 », ajoute un autre. Bref, la plupart des Français n’ont pas l’optimisme d’Anne Hidalgo et doutent de l’existence d’une Seine propre et opérationnelle d’ici à la fin du mois de juillet.
