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Le portrait glaçant du tueur de la surveillante tué enfin dévoilé

Publié par Déborah Attias le 12 Juin 2025 à 20:37

Depuis ce mardi 11 juin, les Français ont le cœur brisé en mille morceaux. En effet, le meurtre par arme blanche d’une surveillante du collège Françoise Dolto a provoqué une vague d’effroi. Dès lors, après avoir interpellé le suspect de 14 ans, le procureur de la République de Chaumont a organisé une conférence de presse. De plus, l’entretien d’une proche du suspect a permis de mettre en lumière sa personnalité ambivalente. Ce que ces deux personnes vont dire ne va laisser aucun téléspectateur indifférent !

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La double peine des proches de la surveillante

Avant de vous dévoiler les derniers instants de Mélanie, nous allons évoquer le témoignage de ses proches. Recueillis par nos amis de 20 minutes, ces derniers ont précisé que cette jeune mère de famille était une femme « solaire » et « bien élevée« . « Toujours souriante« , elle avait à cœur de porter secours à tous ceux qui en avaient besoin.

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Au cours d’un reportage de « CNEWS », l’amie d’enfance de la défunte a tenu à expliquer son désarroi. Même si les retrouvailles avaient lieu il y a peu de temps, elle savait qu’elle pouvait compter sur elle.

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On l’a compris, avec son petit prince de 4 ans Timeo, Mélanie avait tout pour être heureuse. Quand elle n’était pas avec ses ami(e)s ou les membres de sa famille, elle appréciait s’engager dans sa commune. Comble de l’horreur, elle « venait de se reconvertir » et avait à cœur de respecter ses engagements. De plus, elle venait de souffler ses 31 printemps une semaine avant la tragédie.

Que s’est-il passé ?

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Ce mardi 12 juin est un jour à priori banal pour les collègues de cette surveillante de cet établissement de la Haute-Marne. Sauf que tout va rapidement muter en cauchemar éveillé. Dépeint comme un « élève sociable et sérieux« , l’adolescent avait également été désigné comme référent dans la lutte contre le harcèlement. On le sait, avec l’expansion des réseaux sociaux, ce rôle est plus qu’indispensable dans les classes post-Covid. De plus, le procureur a tenu à préciser qu’« aucun membre de sa famille, ni lui-même » n’a de casier judiciaire.

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Or, à 8 heures et demie, l’équilibre des riverains de cette ville de la Marne a totalement vacillé. Du reste, sur la Toile, à la télévision, à la radio, l’annonce du drame s’est répandu à la vitesse de la lumière. Dès lors, les enquêteurs ont eu à cœur de comprendre les tenants et les aboutissants du meurtre de la surveillante. Donc, les questions ont fusé lors de la garde à vue du présumé coupable.

Contre toute attente, dès le démarrage de l’interrogatoire, l’adolescent a mis cartes sur table. Il n’a pas manifesté le moindre « regret, ni aucune compassion » pour sa surveillante. Très vite, il a reconnu avoir choisi sciemment une grande lame de couteau (34 centimètre) dans la cuisine de ses parents. Son objectif ? « Faire le plus de mal possible. »

Une confession fracassante

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Retrouvée par M6, la meilleure amie du suspect est passée aux aveux. Du reste, il l’aurait « prévenu qu’il passerait à l’acte« . D’ailleurs, elle a ensuite expliqué qu’elle n’était pas la seule avertie de ce projet funeste. Il l’aurait « envoyé au conseiller d’éducation ce qu’il allait faire et ce qu’il a fait« .

Concernant le caractère du jeune adolescent, son amie a dressé un constat sans appel.  « Il sentait qu’il avait plusieurs personnalités. » Selon elle, ses aveux relatés dans le paragraphe précédent n’étaient pas anodins. Sans excuser son acte, elle a par ailleurs estimé que cet avertissement était en réalité une bouteille à la mer. « Il l’a dit pour qu’on l’aide et qu’on l’empêche parce qu’il savait qu’il ne contrôlait pas. »

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De plus, sans vraiment l’expliquer, elle a suite constatée que son ami ne parvenait plus à gérer sa colère. Par exemple, elle s’est souvenue de deux disputes qui ont dégénéré en bagarre.

Quand tout revenait à la normale, c’était un camarade exemplaire. « Il était très drôle et aimait partager ce qu’il faisait. » » Certes, son attrait pour le métal et sa curieuse attirance pour « la mort la violence » pourraient jouer contre lui. Or, il lui a toujours manifesté du soutien et de la bienveillance. Doux avec elle, il lui aurait précisé « qu’il la protégerait et qu’il ne lui ferait pas de mal. »

Le sort de cette surveillante était-il déjà scellé ?

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Lors de sa session de questions réponses aux journalistes, le procureur Denis Devallois a été clair. Il a révélé un autre élément important dans ce dossier. C’est l’évidence, cela pourrait notamment aider à comprendre l’enfer du décor. Et ensuite, le déclic qui créé la confusion dans l’esprit du suspect.

Et pour cause, quelques jours avant son passage à l’attaque, il a raconté une anecdote aux policiers. Ce samedi 7 juin, ce sermon d’une surveillante pour avoir embrassé sa petite amie n’est pas passé. Pire encore, il l’a obsédé pendant tout le week-end qui a suivi. Juste après, il « ressassé le projet d’en tuer une et, selon ses termes, ‘n’importe laquelle« 

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Enfin, sur les ondes de France Info, l’avocat du jeune suspect a tenu à remettre les pendules à l’heure. « Je me dissocie de certaines affirmations faites sur sur l’état mental de mon client« . Comme il est coutume dans ce genre d’affaires, une « une expertise psychologique et psychiatrique » devrait logiquement être organisée le plus rapidement possible. Plus que jamais, il a appelé à la retenue. « C’est par le biais de celle-ci que sera résolue un certain nombre d’interrogations, notamment, de nature médicale, personnelle, environnementale et scolaire«