Une surveillante tuée au couteau par un collégien de 14 ans
C’est un terrible drame qui secoue la Haute-Marne et la France entière. Ce mardi 10 juin 2025, dans la matinée, une surveillante a été poignardée par un élève de 14 ans alors qu’elle procédait à une fouille des sacs.
Quelques heures après l’attaque, elle a malheureusement succombé à ses blessures.
Drame en Haute-Marne
Terrible drame ce mardi 10 juin à Nogent, en Haute-Marne. Mélanie G., 31 ans, surveillante au collège Françoise-Dolto, a été mortellement poignardée par un élève de 14 ans à l’entrée de l’établissement, alors qu’un contrôle des sacs était en cours, en présence de gendarmes.
D’après le rectorat, la jeune femme a reçu « plusieurs coups de couteau » peu avant 8h, juste avant que le suspect n’atteigne les militaires.
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Secourue immédiatement, elle a succombé à ses blessures deux heures plus tard. Le suspect, un collégien de troisième, a été interpellé et placé en garde à vue.
France Télévisions et Le Monde précisent que le garçon est resté silencieux sur ses motivations dans les premières heures de son audition.
Selon BFMTV, il n’était pas connu de la police, et il était même « ambassadeur harcèlement » dans son collège, bien qu’il ait déjà été sanctionné deux fois pour avoir perturbé les cours.
L’émotion est vive dans le pays
Le choc est immense, autant dans la commune que dans tout le pays. Mélanie, qui vivait à Sarrey et était maman d’un petit garçon de 4 ans, était aussi élue municipale.
Le président Emmanuel Macron a dénoncé un « déferlement de violence insensé », tandis qu’Élisabeth Borne a qualifié les faits de « drame terrible » sur X.
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La ministre de l’Éducation nationale ainsi que la préfète se sont rendues sur place. Une cellule psychologique a été installée dès mardi après-midi, les cours suspendus au moins jusqu’au mercredi 11 juin, comme l’indique franceinfo.
Le Premier ministre François Bayrou, lui, alerte sur « la menace des armes blanches chez nos enfants », devenue selon lui « critique« .
Ce contrôle des sacs avait pourtant été « prévu de longue date », dans le cadre de la circulaire Retailleau-Borne, selon le rectorat.
Mais face à l’horreur, difficile de ne pas s’interroger sur l’efficacité réelle de ces mesures.
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