« Pourquoi souffrir deux mois de plus ? » : Line Renaud sans filtre sur l’euthanasie
Line Renaud était invitée dans l’émission 50’ Inside sur TF1 ce samedi 30 août 2025. La comédienne a fait de touchantes confidences, aussi bien sur le fait qu’elle n’ait jamais eu d’enfant, mais aussi sur l’euthanasie.
Line Renaud se confie comme jamais
À 97 ans, Line Renaud continue d’impressionner par son énergie et sa sincérité. Invitée le samedi 30 août 2025 dans 50’ Inside sur TF1, elle est revenue avec émotion sur un sujet intime : son impossibilité de devenir mère.
Tout sourire face à Isabelle Ithurburu, elle a d’abord rassuré le public sur son état de santé : “Aller mieux serait indécent ! Tout va bien, la vie est belle”.
La comédienne s’est ensuite confiée sur le plus grand regret de sa vie. Derrière une carrière immense, jalonnée de succès au cinéma, à la télévision et sur scène, se cache une blessure plus personnelle : l’absence d’enfant.
“Ça m’a beaucoup, beaucoup manqué. Énormément (…) Il ne faut pas que j’y pense”, a-t-elle reconnu. Mariée à Loulou Gasté dès 1950, la chanteuse et actrice n’a jamais eu l’occasion de fonder une famille, chaque projet artistique repoussant un peu plus l’éventualité d’une grossesse.
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“À chaque fois, j’avais un contrat qui était signé, donc je ne pouvais pas être enceinte.” Même si elle a fini par accepter ce choix dicté par son métier, elle n’en cache pas la douleur.
Pourtant, Line Renaud n’est pas restée sans famille : Muriel Robin, Claude Chirac ou encore Dany Boon la considèrent comme une figure maternelle.
L’humoriste, très proche d’elle, l’a d’ailleurs appelée tendrement “ma Line, c’est ton fils” dans l’émission, avant de lui proposer de tourner dans son prochain film.
Elle revient sur la question de l’euthanasie
Mais si Line Renaud se confie sans détour sur sa vie passée, elle n’élude pas non plus la question de sa fin de vie.
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Fidèle à son franc-parler, elle a expliqué qu’elle refusait l’idée de subir une longue agonie : “Pourquoi souffrir deux mois de plus quand on sait qu’on peut arrêter ça ?”
Un sujet qui la touche d’autant plus qu’elle a vu sa mère demander à mourir tant la douleur était insupportable.
Pour elle, maîtriser ce dernier moment est une évidence : “Je demanderai, quand on arrive là avec moi, à partir.”
Toujours lucide, elle sait que l’âge finit par peser, même si elle reste active et entourée. Et si elle n’a pas eu d’enfant pour porter son héritage, elle a choisi de transmettre autrement : ses archives offertes aux Archives nationales, ses combats en faveur du Sidaction, et surtout cette parole libre sur des sujets que beaucoup taisent.