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Macron annule la hausse des taxes pour 2019

Publié par Mélaine le 06 Déc 2018 à 11:38

Moins de 24 heures après l’annonce par le premier ministre, Edouard Philippe, d’une pause fiscale sur les carburants pour 6 mois, Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi soir, l’abandon complet de l’augmentation initialement prévue.

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Macron aurait « compris »

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L’un des proches conseillers du chef de l’Etat déclare que « Le président a compris que cette notion de moratoire était considérée par les gens comme une demi-mesure. Et il a considéré qu’on n’avait pas le droit de laisser entendre cela. Il fallait aller un cran plus loin ».

 

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Au même instant, à l’Assemblée nationale, au bout de 5 heures de séance, le gouvernement s’apprêtait à voter la proposition d’Edouard Philippe. Celle de la hausse de la fameuse « taxe carbone », dans 6 mois.

 

A l’Elysée, Macron annule tout. Au sommet de l’Etat, on assure que « sauf idée de génie, dans 6 mois, on y reviendra pas. Pour l’instant, on ne peut pas dire qu’elle est suspendue puisqu’elle n’existe pas. On emploie donc le terme d’annulation ».

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Emmanuel Macron a immédiatement téléphoné en personne pour demander à François de Rugy de relayer la nouvelle en direct sur BFMTV. Les taxes sont « annulées pour l’année 2019« 

 

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Macron vs. Philippe

Ce qu’il faut comprendre ici, c’est qu’il y a un réel décalage entre Matignon d’un côté, et l’Elysée de l’autre.

 

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Même si des deux côtés, on affirme qu’« il y a un alignement parfait entre le premier ministre et le président », ce décalage risque bien de fracturer le gouvernement. La question reste de savoir pourquoi l’Elysée a, soudainement, tranché.

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La crainte ? Les manifestations de samedi 8 décembre et le degré de violence attendu. La peur d’« un noyau dur radicalisé de l’extrême droite et de l’extrême gauche ». Et par violence, on entend que les services de renseignement auraient directement signalé à l’Elysée des « appels à tuer et à se munir d’armes à feu pour s’en prendre à des parlementaires, au gouvernement, à l’exécutif et aux forces de l’ordre ».

 

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Le personnel et les ministres ont reçu ordre de ne pas se rendre sur leur lieu de travail ce week-end. « Ce sont des putschistes. On est dans une tentative putschiste » assure-t-on au palais présidentiel.

 

Des putschistes prêts à tout pour renverser l’Etat.

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Source : France Inter