Miss France 2026 au plus mal : que se passe-t-il ?
Invitée sur le plateau de TF1 il y a quelques jours, Hinaupoko Devèze, fraîchement élue Miss France 2026, est revenue sur ses premiers jours de règne mouvementés.
À seulement 23 ans, la Miss Tahiti a déjà pris la parole sur un sujet intime et sensible : son burn-out. Un témoignage qui montre qu’elle veut mettre son titre au service de la santé mentale.
Hinaupoko Devèze, nouvelle reine de France
Quand Hinaupoko Devèze a été couronnée Miss France 2026, la Miss Tahiti de 23 ans a rapidement conquis le public. Pourtant, ses premiers jours n’ont pas eu la douceur prévue.
Entre la hype de son sacre et le mini-séisme provoqué par la destitution de Miss Provence et Miss Aquitaine, un sujet tellement bruyant que le comité Miss France a dû protéger sa nouvelle reine pour éviter que ça ne pollue pas son début de règne, la jeune femme a dû garder la tête froide très vite.
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Et elle l’a fait avec une maturité étonnante. Au lieu de s’attarder sur les polémiques, elle a choisi de profiter de la visibilité de son couronnement pour parler d’un thème qui lui tient profondément à cœur : la santé mentale.
Dans les vidéos publiées sur la chaîne YouTube de TF1 Info, la nouvelle Miss rejoint ainsi d’autres couronnées engagées avant elle, comme Angélique Angarni-Filopon (Miss France 2025) ou Vaimalama Chaves (2019), en montrant que les Miss d’aujourd’hui ne se contentent plus de sourire en robe à paillettes. Elle arrive avec un message, et un vécu fort.
Elle se confie sur son burn-out
Dans une interview accordée à TF1 il a quelques jours, Hinaupoko Devèze a raconté sans filtre ce qu’elle a traversé.
« Je me sentais très mal. Je voyais que je n’arrivais plus à voir un seul aspect positif dans quoi que ce soit. Je me réveillais le matin, je me sentais triste. Je sentais que je portais un poids lourd sur moi et que je subissais plus ma vie, que je vivais ma vie ».
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Des mots qui frappent autant par leur simplicité que par leur vérité. Elle précise que, contrairement à une mauvaise passe ponctuelle, « le mal-être ne me quittait pas ».
C’est finalement auprès de ses parents, tous deux professionnels du milieu psychiatrique, qu’elle a trouvé le premier soutien : « J’ai tout simplement demandé à mes parents… je leur ai dit que je sentais que je n’allais pas bien. Que là , ça n’allait plus ».
Sous leur conseil, elle consulte une psychologue qui l’a beaucoup aidée. La jeune femme explique qu’elle n’a commencé à aller mieux qu’en acceptant l’évidence.
« J’ai décidé d’admettre que j’avais besoin d’aide. Une aide extérieure ». En révélant cette période sombre à peine une semaine après son élection, Hinaupoko Devèze envoie un message clair : la santé mentale n’a rien d’un sujet honteux, et même une Miss peut tomber très bas. Une parole rare, qui donne un autre sens à son début de règne.