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Monique Olivier HPI ? Ces éléments qui questionnent les experts

Publié par Elodie Gros-Désir le 27 Nov 2023 à 22:17

Jugée à partir du 28 novembre, Monique Olivier intrigue. Notamment depuis qu’un test de QI réalisé en 2005 a révélé, chez elle, un haut potentiel intellectuel (HPI). Or, des tests réalisés il y a peu, ont établi que l’ex-femme de Michel Fourniret se situerait plutôt dans le niveau intellectuel bas de la moyenne.

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Monique Olivier HPI ?

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En 2005, le verdict tombe : Monique Olivier aurait un QI de 131. Soit un QI au-dessus de la moyenne, ce qui la place dans la case des hauts potentiels intellectuels ou HPI, qui constituent 2,2 % de la population la plus intelligente.

À cette époque, les experts s’appuient sur ces résultats pour comprendre la dynamique du couple Fourniret. Ils établissent notamment des théories selon lesquelles Monique Olivier serait en réalité le cerveau des crimes, son haut potentiel la rendant difficilement sous emprise.

« À partir du moment où Monique Olivier a un niveau intellectuel supérieur à celui de Michel Fourniret, il est difficile qu’elle soit manipulable » , indique dans un documentaire Netflix Jean-Luc Ployé, psychologue à l’origine du rapport d’expertise.

Monique Olivier HPI ?

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Le mythe débunké

Près de 20 ans après ce premier rapport, les conclusions des experts sont radicalement différentes. Une nouvelle évaluation psychologique, demandée par la juge Sabine Khéris, indique que le QI de Monique Olivier serait en réalité de 92. Soit un niveau d’intelligence dans « la zone basse de la moyenne » , indique Le Parisien.

Alors, pourquoi cet écart important entre les résultats ? Il pourrait s’expliquer par l’utilisation d’un test obsolète. De plus, plusieurs tests différents permettent d’évaluer les aptitudes cognitives d’une personne. Des tests qui évoluent « tous les 10 ans à peu près » , comme l’indique Yahoo, en citant le chercheur en psychologie Franck Ramus.

S’il détruit un mythe autour de la personnalité de Monique Olivier, ce test est une aubaine pour son avocat, Me Delgenes. En effet, il pourra l’utiliser lors de son argumentaire, notamment pour établir la notion d’emprise. Une emprise exercée par Michel Fourniret sur son ex-femme. De plus, il permettra de « la juger pour ce qu’elle est, et non pas pour le fantasme créé depuis quinze ans » .

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