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Omicron : la nouvelle découverte sur les tests qui pourrait tout changer

Publié par Celine Spectra le 17 Jan 2022 à 9:01
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Un nombre grandissant d’experts estiment qu’il serait préférable d’utiliser des prélèvements salivaires plutôt que des prélèvements nasopharyngés. Ceci afin de limiter le risque de faux négatifs concernant Omicron.

Omicron les prélèvements salivaires préférables au prélèvement nasopharyngé

Image Pixabay

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Omicron : les prélèvements salivaires préférables aux prélèvements nasopharyngés ?

Alors qu’en France, la Haute autorité de Santé a pris la décision d’étendre l’utilisation des tests salivaires dès février 2021, il est force de constater que les tests par prélèvement nasopharyngé, antigéniques ou bien encore PCR, restent privilégiés en France afin de dépister la Covid-19.

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Mais il s’avère que ce vendredi, le New York Times a lancé un pavé dans la mare. Et si finalement les prélèvements dans le nez étaient beaucoup moins efficaces pour identifier le variant Omicron ? En effet, un grand nombre d’experts estiment de plus en plus que des prélèvements salivaires permettraient une détection beaucoup plus précoce d’Omicron. Et limiteraient également considérablement le risque de faux négatifs.

Pour affirmer ses dires, le New York Times s’appuie sur les résultats obtenus lors d’une étude préliminaire publiée en début de semaine dans une revue médicale : Le MedRxiv. Selon cette analyse, la fiabilité du type de prélèvement varierait selon le variant ! En effet, avec celui nommé Delta, le test par voie nasale est à 100% fiable. Et il tombe à 71% par test salivaire. Par contre, avec Omicron, c’est l’inverse ! Le test salivaire est fiable à 100% alors que le prélèvement nasopharyngé chute à 86%.

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Des résultats à confirmer avec d’autres études

Selon les auteurs de cette étude préliminaire, dont les résultats ont l’obligation d’être confirmés et validés par leurs pairs, cette différence témoigne qu’Omicron occasionne une plus grosse concentration du virus dans la salive. Ce qui améliore grandement la fiabilité du diagnostic par prélèvement salivaire.

Selon Olivier Véran, la question est actuellement à l’étude en France. « On sait ­qu’Omicron se réplique beaucoup plus dans la bouche et la gorge, […] on compare actuellement l’efficacité des deux méthodes. »

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