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On a testé pour vous : Solidays 2013

Publié par Anissa Duport-Levanti le 01 Juil 2013 à 16:41
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Le festival Solidays s’est tenu, pour sa 15ème édition, ce week-end sur l’hippodrome de Longchamp et a rassemblé près de 170 000 personnes sur 3 jours ! Un record (Merci David). Il faut dire que c’est chaque année une véritable folie, tant au niveau des artistes (près de 80) que des installations sur place. Alors voici notre petite aventure au festival de cette année !

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Après une arrivée au camping chaotique (oui parce qu’entre la foule, nos dos surchargés et des contrôles anti-alcool qui n’en finissent pas mais qu’on a réussi à esquiver grâce à nos 5 meilleures techniques pour faire rentrer de l’alcool en festival, on était déjà fatigués avant même d’avoir monté les tentes), on a déposé nos affaires, enfilé nos fringues tout confort, et on s’est mis en marche pour découvrir le festival avant le début des concerts. 

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La version chili-burritos

Alors, autant vous le dire, si vous voulez profiter de tout ce qu’il y a à faire (mis à part les concerts bien sur) vous avez intérêt à vous lever tôt (ce qui n’est pas un problème sur le camping, à 9H30 la chaleur suffocante dans les tentes vous fait vite sortir, sans parler de la radio du camping et de son Haka qui tape sur les nerfs) et apporter de la tune (tout est cher, voire très cher). Pour le saut à l’élastique, il faudra courir ou faire la queue 2h sans rechigner.

Le saut à ne pas louper…

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Courir encore pour ne pas louper le début du concert, car lorsqu’un se termine, le suivant débute aussitôt, à l’autre bout du festival… Pour boire, il vous faudra dépenser 3,5€ pour 25 pauvres centilitres de bière. Pour manger, vous avez un choix exceptionnel, de la Thaïlande, au Mexique, en passant par l’Afrique, le Magreb (les pâtisseries orientales sont démentes et à 2€ pièce ça reste abordable), les fast-foods américains, l’Italie, sans oublier notre chère France (sandwichs, aligot, raclette…). Comptez entre 7 et 15€ pour un repas dans une de ces pagottes.

Rendez-vous au bout du monde, où le camping se retrouve pour le pti dej’ 

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Et au cas où le soleil tape trop fort pendant la digestion, vous pourrez profiter d’une sieste de 20min dans une chambre climatisée et gratuitement s’il vous plait ! (Ou encore vous faire masser, moyennant rétribution cette fois-ci) Elle est pas belle la vie ?

La détente façon Green Corner

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Ah non, pas si belle dès qu’il s’agit de soulager sa vessie… Bon si vous êtes un mec, ceci ne vous concerne pas. Sachez seulement qu’on a la haine, nous les filles, quand on où vous voit vous soulager où bon vous semble, on vous envie ! Parce qu’avec 4 points toilettes (camping compris) on doit attendre des minutes qui paraissent une éternité ou, à bout de nerfs, trouver un coin tranquille pour pisser à l’abri des regards… Mais le pire reste encore l’affluence des toilettes au réveil, au seul point chiottes du camping (là on trouve ça un peu abusé, ils auraient pu en mettre plus ! Surtout qu’elle finissent par beuguer et ne plus rien évacuer…). Sinon niveau douche, ça reste peu également (heureusement qu’il y a les douches collectives) mais propre dans l’ensemble. Pour rester 3 jours, c’est pas optimal mais ça passe largement 😉

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Ensuite, il a y CE concert que vous ne manqueriez pour rien au monde. Alors un conseil, allez-y une demi-heure en avance, histoire d’être bien placé et pas trop étouffé par la foule, ni sonné par les enceintes placées des cotés gauche et droit de la scène… Petit récap des concerts qui nous ont marqués :

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Vendredi

DUB INC. L’ouverture du festival qu’il ne fallait pas manquer. Le groupe a littéralement mis le feu au festival, surtout avec leur chanson fétiche « Jump up » qui a fait sauter plusieurs dizaines de milliers de personnes ! La petite pluie qui s’est invitée en fin de concert nous a même fait du bien…

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C2C. L’autre concert electro qui a fait jumper les festivaliers. Entre pogos endiablés et courts moments de calme pour reprendre son souffle, les 4 dj’s ont réussi a maintenir un rythme frénétique pendant plus d’une heure ! On leur dit merci.

Samedi

Deluxe. Le moment groove du week-end, dont on se délecte ! Leur prestation respire la fraicheur et la bonne humeur. Entre tendance électro-vintage, jazz et funk, Deluxe nous fait bouger, danser, sauter. Il ne fallait pas le manquer !

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Lilly Wood & The Prick. Un début tout en douceur qui surprend, avant de partir dans un son jazzy et entrainant qui vous fait passer une heure à danser sans vous en rendre compte. Une petite parenthèse où le jump n’est pas obligatoire, c’est aussi agréable.

Dimanche

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Keny Arkana. Le rap qui déchire et nous donne « la Rage ». Le concert de ce bout de femme franco-argentine c’était une dose de rébellion, un cri de guerre et de détresse lancé à la face du monde. Libérateur et magique ! Y’avait presque plus d’ambiance qu’à David Guetta…

David Guetta. LE concert (de fermeture) qui a rameuté la foule. Et pour cause, les pass dimanche se sont vendus avant même l’écoulement des stock de pass 3 jours (qui partent généralement les premiers) ! Pourtant, le début a été chaotique… Certes, la masse des festivaliers était au rendez-vous, mais sans doute un peu crevés du week-end parce qu’on ne les sentaient pas très chaud au commencement du concert. Lorsque le DJ coupait la musique pour tendre le micro au public, c’était pour n’entendre qu’une centaine de personnes chanter. Il a même passé un remix de Bruno Mars… Mais bon heureusement lorsqu’il s’est mis à mixer la foule s’est déchainée.

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Mais après toutes ces émotions, c’est le drame : il faut bien rentrer. Alors on essaye de se motiver, de ranger les affaires, de replier les tentes (de façon plus ou moins règlementaire, en fonction de sa capacité à supporter l’oppression d’une tente 2sec à ouvrir une demie-heure à refermer), mais on a le coeur gros… Heureusement qu’on y retourne l’année prochaine !

Et le mot de la fin au parrain du Festival, Antoine De Caunes

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