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« On n’est pas autiste » : Le ministre du Travail dérape en direct, ça ne passe pas

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Première impression ratée pour le ministre du Travail et des Solidarités, Jean-Pierre Farandou, vertement réprimandé par les internautes.

Réforme des retraites suspendue : un gouvernement providentiel ?

Les polémiques s’enchaînent. À peine les nouveaux ministres ont-ils pris leurs fonctions qu’ils attirent déjà l’attention. C’est notamment le cas de Vincent Jeanbrun, actuel ministre du Logement, dont LFI a révélé les dérapages supposés. Visé par une enquête pour prise illégale d’intérêts et recel de prise illégale d’intérêts, le maire de l’Haÿ-les-Roses aurait accordé à son directeur et à son chef de cabinet deux pavillons de 150 m² appartenant à un syndicat intercommunal.

S’il n’a pas encore réagi, les élus LFI s’en donnent à cÅ“ur joie sur les réseaux sociaux, dénonçant les travers d’un gouvernement qu’ils jugent incompétent. Toutefois, Vincent Jeanbrun n’est plus le seul à traîner des casseroles.

Aussitôt a-t-il repris ses fonctions de Premier ministre que Sébastien Lecornu s’est attaqué à la réforme des retraites. Résultat, la loi tant décriée est désormais suspendue. Décision qui réjouit la majorité de l’échiquier politique, qui applaudit l’initiative d’un Premier ministre décidé à changer les choses.

Le débat sur la possibilité d'un autre système de financement de nos retraites sera un bon débat pour la présidentielle à venir.

La dernière réforme est-elle achevée et satisfaisante ? La réponse est non : il nous reste à régler la question de la pénibilité, ou des spécificités…

— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) September 26, 2025

« On n’est pas sourd, on n’est pas autiste »

Invité sur le plateau du 20-Heures de France 2, le ministre du Travail et des Solidarités souligne l’humanité du nouveau gouvernement. Cependant, si le cÅ“ur y est, les mots ne sont pas toujours bien choisis… « On n’est pas sourd, on n’est pas autiste, on voit bien qu’elle passe mal cette réforme », déclare Jean-Pierre Farandou face à son interlocutrice. Et le ministre de poursuivre « Il y a des réactions, de l’inquiétude, on voit bien que c’est un sujet central. Et ce n’est pas étonnant, les retraites, c’est un sujet central ».

S’il fait preuve d’une grande sollicitude, celle-ci est effacée par ses propos sur l’autisme. Il faut dire que les mots comptent et que ses propos ancrent des idées reçues et véhiculées à tort. Alors aussitôt, les réseaux sociaux s’en mêlent et les remarques acerbes fusent.

« Être autiste n’est pas une incapacité à comprendre les choses. C’est une particularité neurodéveloppementale, pas un défaut d’intelligence ou d’empathie », s’indigne ainsi la députée écologiste Marie-Charlotte Garin. Même topo du côté de Sébastien Peytavie, député Génération.s, qui met en évidence la dissonance entre sa fonction de ministre des Solidarités et ses propos sur l’autisme.

La réaction du concerné ne se fait évidemment pas attendre. Via X, Jean-Pierre Farandou présente ses excuses aux personnes qu’il a pu blesser. « Mes propos ont blessé et ce n’était pas mon intention. J’en suis sincèrement désolé et je présente mes excuses », écrit-il sobrement. De quoi mettre un terme à une polémique éphémère, caractéristique des réseaux sociaux.