Plus résistante qu’un gilet pare-balles : Une combinaison anti-attaques de requins ?
Traumatisé par une attaque de requin qui s’est déroulée à quelques mètres de lui, Haydon Burford révolutionne le monde du surf.
Attaques de requin : la psychose s’empare des surfers
Les surfeurs rentrent dans l’eau la peur au ventre. Il faut dire que les attaques de requins se multiplient sur les côtes australiennes. On pense notamment au drame qui a secoué la ville de Sydney au mois de septembre, quand le surfer Mercury Psillakis décède après l’attaque d’un grand requin blanc, sous les regards impuissants d’autres surfers.
Si le risque dans l’eau est faible, il n’est pas inexistant. De fait, les passionnés de surf redoublent de prudence lors des sorties et soupirent de soulagement en regagnant les côtes, sains et saufs.
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Prier ou envoyer des messages dans l’univers ne suffit malheureusement pas quand il s’agit de requins. C’est pourquoi Haydon Burford a pris les devants en proposant sur le marché une nouvelle génération de combinaisons. Conçues pour résister aux mâchoires de squales, elles répondent au doux nom de « Shark Stop », traduisez « stop aux requins ». Un petit nom rassurant qui cache une technologie innovante.
En quoi consiste le dispositif « Shark stop » ?
Le projet d’Haydon Burford est le fruit d’un traumatisme. Ancien surfer fortement secoué par une attaque de requin dont il est le témoin direct, il a à cœur de protéger les adeptes de glisse. « Je voulais créer quelque chose qui protège sans entraver la liberté du mouvement », explique-t-il aux journalistes de Franceinfo.
Pour ce faire, il a opté pour un tissage de nanofibres de polyéthylène, un matériau plus résistant que le kevlar des gilets pare-balles. Des tests menés par des chercheurs établissent que la combinaison est à même de résister à la morsure d’un grand requin blanc, ce qui équivaut à une pression de 300 kg par mètre carré. Ainsi, la combinaison ne cède pas, réduisant considérablement le risque d’hémorragie et de décès. Une invention révolutionnaire évoquée dans les médias du monde entier.
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Si la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre auprès des surfers, la plupart grimacent pour un motif valable : son prix. « Si le prix devient plus accessible, je suis partant. On n’est jamais complètement serein quand on sait qu’il y a des grands blancs dans le coin », témoigne ainsi une jeune surfer dans les colonnes de Nice-Matin. Commercialisées à des prix oscillant entre 500 et 1 000 euros, les combinaisons « Shark Stop » sont un véritable investissement que seul un faible pourcentage de surfers peut s’offrir.
Prise d’assaut aux États-Unis et en Afrique du Sud, elle est moins populaire à la Réunion. Pourtant, la peur est bien là ! Mais les moyens ne suivent parfois pas.
Interesting 🤔
Shark Stop – 3mm Chest Zip Wetsuit Steamer – https://t.co/vWn1bKnURQ https://t.co/K8sfFu9xUO— Scruffymurphy (@Scruffymurphy2) September 30, 2025