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Savez-vous quel est le requin le plus dangereux au monde ?

Publié par Claire JONNIER le 23 Jan 2019 à 14:03
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Le grand requin blanc ? Loupé. Le requin-tigre alors ? Encore loupé. Il s’agit du requin bouledogue. Très présent sur l’Île de la Réunion, sa morsure est mortelle dans 1 cas sur 4. Et le plus étonnant, c’est que les scientifiques ne savent pas grand-chose de ce tueur des mers qui se fait relativement discret.

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Requin bouledogue, le prédateur des mers le plus dangereux

Avec les dents de la mer, on aurait tendance à penser automatiquement au grand requin blanc. Pourtant, sur 21 attaques recensées depuis 2011 à l’Île de la Réunion, les 9 mortelles appartiennent au requin bouledogue. Les scientifiques le savent parce que le squale a une signature bien particulière : il dispose d’une mâchoire asymétrique. Tandis que les dents de sa mâchoire du bas crochètent sa proie, celles du haut s’abattent comme une lame de rasoir.

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Alors évidemment, l’homme ne fait pas partie de ses plats favoris. Voilà pourquoi il le recrache immédiatement en y laissant, au mieux, de terribles blessures. Sa préférence va vers de gros poissons, de petits requins ou encore des poulpes. Généralement, on le trouve au large des côtes de l’Île de la Réunion. Mais il est également présent en Afrique du Sud, en Australie et au Brésil car il dispose une technique de chasse bien particulière : il est capable de nager en eau douce.

 

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Une technique de chasse simple mais terriblement efficace

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L’une de ses caractéristiques principales est donc de s’adapter en eau douce. Voilà pourquoi le requin bouledogue a même été aperçu dans les fleuves de l’Amazone, du Gange et du Mississippi. Et même si on n’y mettrait pas un pied à cause des crocodiles, cela fait quand même de lui un prédateur redoutable.

 

C’est pourquoi les scientifiques déconseillent de plonger dans des eaux dont la visibilité est inférieure à 15 m. « Dès qu’on approche des 10 mètres, les bouledogues ont un avantage net sur leurs proies : celui de les voir sans être vus. Car ils n’ont pas besoin de bien voir pour les localiser : ils se reposent sur des organes captant très finement les champs électromagnétiques (émis par les battements de cœur, par exemple), les odeurs et les vibrations. Alors ils se sentent en confiance et attaquent », explique Ryan Daly. Par ailleurs, il est également déconseillé de s’offrir une petite baignade matinale ou en fin de soirée, heure à laquelle les squales sont à la chasse.

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Source : Science et Vie

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