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Reconfinement: la liste des villes qui ouvrent leurs commerces non-essentiels contre l’avis du gouvernement

Publié par Elisa GERLINGER le 31 Oct 2020 à 15:47

Le confinement est de retour. Comme en mars, seuls les commerces alimentaires et essentiels restent ouverts. Mais dans 16 villes de France, les maires en ont décidé autrement.

Emmanuel Macron l’a annoncé mercredi 28 octobre, nous sommes reconfinés. Les règles restent globalement les mêmes qu’en mars et avril dernier. On peut se déplacer grâce à une attestation pour certains motifs. Travail, raison familiale, convocation, rendez-vous médicaux… et bien évidement pour faire ses courses. Seuls les commerces essentiels comme les supermarchés ou les tabacs restent ouverts durant cette période. Seulement, des maires de villes petites et moyennes communes ont pris des arrêtés autorisant l’ouverture des commerces non alimentaires de leur ville, en contradiction avec les mesures gouvernementales.

Seize villes sont concernées

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Seize villes de France sont concernées: Béziers (Hérault), Abrets-en-Dauphiné (Isère), Aubusson (Creuse), Barneville-Carteret (Manche), Brive-la-Gaillarde (Corrèze), Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), Colmar (Haut-Rhin), Décize (Nièvre), Faches-Thumesnil (Nord), Fresnay-sur-Sarthe (Sarthe), Malemort-sur-Corrèze (Corrèze), Migennes (Yonne), Montauban (Tarn-et-Garonne), Perpignan (Pyrénées-Orientales), Valence (Drôme) et Yssingeaux (Haute-Loire).

La fermeture des commerces de proximité non alimentaires est « injuste et inéquitable » et « crée une rupture d’égalité entre petits commerces et grandes et moyennes surfaces » , a expliqué Frédéric Soulier, maire LR de Brive en Nouvelle-Aquitaine (47 000 habitants), dans un message sur Facebook. Quant à Gilles Platret, le maire LR de Chalon-sur-Saône, il a autorisé « la réouverture de tous les commerces de vente au détail non alimentaires pour lutter plus efficacement contre la propagation du virus ». Un arrêté qualifié « d’illégal » par la préfecture.

Des arrêtés pour garder les commerces ouverts

François Boucher, maire LR de Migennes dans l’Yonne, a lui aussi dénoncé une « rupture d’égalité de traitement » entre la grande distribution et les petits commerces non alimentaires du centre-ville. Dans un arrêté publié sur le site internet de la commune, il autorise ces commerces à rester ouverts « jusqu’à ce que l’égalité de traitement soit rétablie ». Le préfet de l’Yonne, Henri Prévost, lui a demandé de « retirer son arrêté ».

Un maire ne peut pas « prescrire par arrêté municipal des règles contraires à un texte de portée générale, pris par le gouvernement qui s’applique à l’ensemble du territoire » , rappelle la préfecture dans un communiqué.

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