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Cette journaliste protestataire russe bientôt en France ? Emmanuel Macron lui a fait une proposition

Publié par Charlène Deveaux le 17 Mar 2022 à 21:00
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La femme a refusé la proposition d’Emmanuel Macron, se déclarant « patriote » et ne souhaitant pas « quitter son pays » .

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Elle refuse de quitter la Russie

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« Je ne veux pas quitter notre pays. Je suis patriote, mon fils l’est encore plus. Nous ne voulons en aucun cas partir, nous ne voulons aller nulle part » , a témoigné Marina Ovsiannikova, journaliste russe. La femme a récemment fait polémique en brandissant une pancarte pendant un journal télévisé pro-Kremlin afin de dénoncer l’offensive en Ukraine. Une démarche qu’a salué Emmanuel Macron, en annonçant devant des journalistes vouloir lui offrir une « protection consulaire » .

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En d’autres termes, en lui accordant l’asile, entre autres. Ce à quoi la quadragénaire a directement répondu ce mercredi 16 mars, dans une interview accordée au magazine allemand Der Spiegel, qu’elle ne voulait en aucun cas déserter son pays. « Je voulais montrer que les Russes aussi sont contre cette guerre, ce que beaucoup de gens en Occident ne comprennent pas. La majorité des gens intelligents et éduqués ici s’opposent à cette guerre » , a t-elle ajouté.

journaliste russe

Symbole de l’anti-guerre

Avec son geste, Marina Ovsiannikova est désormais considérée comme une véritable égérie anti-guerre. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui ont salué le courage de la journaliste de 43 ans qui n’a pas hésité à transmettre un message politique sur la chaîne Pervy Karnal, média dans lequel elle est elle-même la productrice, et en dépit des sanctions dont elle pourrait faire les frais, elle et sa famille.

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En effet, la journaliste, mère d’un garçon, a été arrêté à peine quelques minutes après son apparition à la télévision, puis brièvement condamné et pénalisée d’une simple amende et laissée libre. Elle risque cependant toujours des poursuites pénales passibles de lourdes peines de prison, au terme d’une récente loi réprimant toute « fausse information » sur l’armée russe, comme l’indique Le Point.

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