Shein, Temu, Wish : Des agents de La Poste malades après avoir manipulé des colis chinois ?
Pris de violentes démangeaisons, les agents de La Poste notent également la présence d’éruptions cutanées qui renforcent leurs inquiétudes.
Démangeaisons, éruptions cutanées : un virus en cause ?
Les colis chinois dans le viseur des employés de La Poste. Sujets à des éruptions cutanées accompagnées d’intenses démangeaisons, les employés de La Poste suisse lacent l’alerte. Pour eux, il n’y a aucun doute : les colis provenant des plateformes chinoises sont en causes, l’apparition des démangeaisons survenant après la manipulation des paquets.
Face au nombre grandissant de signalements, la Suva (Caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accidents) a décidé de mener l’enquête. Pour ce faire, elle dépêche une poignée d’agents sur le centre de colis de Frauenfeld, où transitent chaque jour pas moins de 400 000 colis.
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Résultat : aucune anomalie n’est détectée. « Il est très inhabituel de soupçonner que des envois en provenance de Chine provoquent des éruptions cutanées », soutient le porte-parole de la Suva. Une déclaration qui n’est évidemment pas bien accueillie du côté des agents, dont certains présentent bel et bien des éruptions cutanées. Rappelés à leur obligation de porter des gants dans l’exercice de leur fonction, ils ne feront l’objet d’aucune mesure adaptée.
« Des particularités de construction ou un défaut de ventilation »
Les colis suspectés d’être à l’origine de ces désagréments proviennent des plateformes comme Shein, Temu ou encore Aliexpress. Des « plateformes chinoises » dont les sacs plastiques contenant les marchandises sont vus d’un mauvais œil par les agents de La Poste. Suspectés de contenir des plastifiants nocifs, ils sont désormais manipulés avec précaution.
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« Vu le nombre de colis traités chaque jour, le phénomène semble rare. Mais il ne peut être exclu », insiste le porte-parole. Il encourage néanmoins les employés présentant des lésions cutanées ou des démangeaisons à « signaler immédiatement tout symptôme à leur supérieur et à consulter un médecin ».
Si la Suva traite le problème par-dessus la jambe, les élus locaux prennent les lanceurs d’alerte au sérieux. C’est notamment le cas de la conseillère cantonale socialiste thurgovienne, Edith Wohlfender, que les investigations menées par la Suva n’ont pas convaincues. « Il peut exister des particularités de construction ou un défaut de ventilation. Cela pourrait être une bombe à retardement, on ne tombe pas malade du jour au lendemain à cause d’allergies de contact ou d’asthme », indique-t-elle.
Son coup de gueule suffira-t-il à faire bouger les choses ? Pas sûr. En effet, une situation similaire avait été signalée en 2013 par des employés de l’entreprise de logistique Kuehne + Nagel, en Seine-et-Marne. Certains d’entre eux se plaignaient de démangeaisons et de plaques rouges après le transport de colis en provenance de Chine et trois personnes avaient dû être hospitalisées. « Il pourrait s’agir d’une réaction causée par un type de biocide utilisé dans certains pays asiatiques comme produit de conditionnement », supposait alors Le Parisien. Contre toute attente, la situation était rapidement tombée aux oubliettes et aucune mesure n’avait été prise par les employeurs ou les expéditeurs.
- 03/11/2025 à 16:25tu m etonne ces put de chinois sont capables de n importe quoi deja ce qu onachete meme des produits francais fait enchine a cause de la maind oeuvre sont moins chers mais la plupzart du temps cest de lla m!et noublions pas qu ils ont envoye le co vid cest eux qui l ont cree beaucoup de chinois sont morts mais ca ne les genent pas .Les dirigeants sont des assassins !
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