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Son chien le mord durant son sommeil : Il frôle la mort et s’en sort avec de terribles séquelles

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Bien que sorti d’affaires, l’homme doit composer avec d’importantes séquelles — physiques et neurologiques – liées au choc septique.

Un chien surpris dans son sommeil

Un cododo qui tourne mal. Quand certaines rechignent à partager la couche avec leurs cabots, d’autres savourent les nuits à leur côté. Une expérience aussi satisfaisante pour l’un que pour l’autre car elle brise, l’espace de quelques heures, un sentiment de solitude parfois prégnant. Habitué des nuits avec son fidèle compagnon, cet Australien n’a jamais été confronté à quelque incident que ce soit… jusqu’à ce jour terrible.

Maître et chien dorment profondément quand le premier est pris d’une crise. Sous le choc, il se retourne violemment et frappe son chien, qui le mord en retour. Des événements qui s’enchaînent à une vitesse telle que ni l’un ni l’autre n’ont le temps de réaliser. Franchement réveillé par la douleur, l’homme s’empresse de désinfecter la plaie et replonge dans le train-train quotidien.

Au fil des jours, il constate avec horreur que son bras double de volume et se couvre de cloques purulentes. Inquiet, il consulte finalement un médecin, qui l’enjoint à se rendre à l’hôpital sur-le-champ.

Qu’est-ce que la fasciite nécrosante ?

Les examens effectués donnent raison au praticien : la tension artérielle du patient chute dangereusement, ce qui inquiète le personnel soignant. En effet, une baisse significative de la tension artérielle peut être le symptôme d’une septicémie – une infection potentiellement mortelle.

Après analyse, il est établi que l’homme souffre d’une infection bactérienne baptisée fasciite nécrosante. Rare et potentiellement mortelle, elle survient généralement après l’infection d’une plaie. Dans ses colonnes, Unilad précise que les symptômes se développent rapidement dans les heures/jours suivant la blessure. Parmi eux, on retrouve : une douleur intense ou perte de sensation à proximité d’une coupure ou d’une plaie – la douleur peut sembler bien pire que ce à quoi on s’attend habituellement d’une coupure ou d’une plaie ; un gonflement de la peau autour de la zone affectée ; des symptômes pseudo-grippaux, tels qu’une température élevée, des maux de tête et de la fatigue.

D’autres symptômes peuvent inclure : nausées et diarrhée ; confusion ; taches et cloques noires, violettes ou grises sur la peau (elles peuvent être moins visibles sur une peau noire ou brune).

Les terribles séquelles d’une nuit agitée

« Mon chien a juste eu le bord de mon poignet avec une plaie profonde à une canine. On m’a dit à l’époque que la bactérie à l’origine de ma fasciite nécrosante vit sur la peau humaine et que si une plaie est suffisamment profonde, il y a environ 1 chance sur 10 000 qu’elle pénètre dans votre organisme et provoque une infection », raconte l’homme sur le réseau social Reddit.

Son séjour à l’hôpital n’est pas de tout repos. En effet, malgré les soins, il souffre de lésions organiques dues au choc septique. « Les chirurgiens ont réussi à sauver mon bras, même si c’était à deux doigts de mourir », indique-t-il néanmoins. Les médicaments prescrits ont malheureusement aggravé l’une de ses comorbidités, l’obligeant à passer six mois en fauteuil roulant, puis à se déplacer à l’aide de béquille plus d’un an. « Je suis toujours en béquilles », précise-t-il.

Les lésions organiques évoquées plus haut « nécessitent des visites régulières chez un spécialiste, une surveillance/des tests et un traitement médicamenteux continu« . Il poursuit : « Mes reins semblent aller bien, mon cœur n’a subi que des dommages mineurs, mon cerveau est toujours en question. Je suis plus lent qu’avant et j’ai un peu de mal avec la mémoire, mais je suis toujours assez bien traité ». Pour ce qui est du chien, l’homme a refusé de s’en séparer. Conscient qu’il a agi en pensant se défendre, il confie : « C’est un gentil garçon. Il a eu des moments difficiles quand je suis allé à l’hôpital, la situation a dégénéré très vite, et j’ai été plongé dans un coma artificiel pendant cinq jours ».