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Selon l’UFC-Que Choisir, cette soupe Picard est la plus riche en légumes du marché

Publié par Killian Ravon le 18 Oct 2025 à 14:07

Dès que le thermomètre chute, les rayons se remplissent de soupes en brique, en bocal ou surgelées. Le réflexe paraît sain, mais toutes ne se valent pas. Entre pourcentage de légumes, présence d’additifs, sel parfois trop généreux et promesses marketing discutables, il devient difficile de s’y retrouver.

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Bol de soupe de légumes fumante, servie sur une table en bois avec pain et torchon, ambiance réaliste.

C’est précisément ce que l’UFC-Que Choisir a passé au crible en comparant une quarantaine de références. Afin d’identifier celles qui tiennent vraiment la route sur le plan nutritionnel… et dans l’assiette.

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Comment l’association a évalué les soupes

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Pour classer les produits, l’association a retenu des critères concrets et lisibles par tout le monde. Le premier, incontournable, est la teneur réelle en légumes. Sur une soupe qui revendique « 5 légumes », ce qui compte est la part totale de légumes dans la recette. Et non la simple liste au dos de l’emballage. L’UFC a aussi observé la qualité des ingrédients (présence de pesticides détectés ou non), le niveau d’additifs (stabilisants, arômes, correcteurs d’acidité). Et l’équilibre nutritionnel global, notamment le taux de sel. Enfin, la dégustation et la cohérence des allégations sur l’étiquette ont pesé dans la balance.

Ce que l’on doit vraiment regarder sur une étiquette

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Quand on achète une soupe toute prête, quelques repères évitent les fausses bonnes surprises. La ligne la plus décisive demeure le pourcentage de légumes. En-dessous d’une cinquantaine de pour cent, on paie surtout de l’eau et de l’amidon épaississant. À l’inverse, un produit qui affiche une part élevée de légumes propose plus de fibres, plus de saveurs naturelles. Et une meilleure satiété. Le deuxième point est le sel : certaines recettes dépassent largement 1 g pour 100 ml. Ce qui peut faire grimper vite l’addition en sodium sur un simple bol. Enfin, surveiller la liste d’additifs est utile : une soupe peut parfaitement être onctueuse sans multiplication de gommes et de correcteurs de goût. Si les légumes et la cuisson sont bien maîtrisés.

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Bol d’udon aux légumes en gros plan, bouillon léger.
Soupe udon aux légumes, bouillon clair et ciboule. Crédit : Zoungy, CC BY-SA 3.0.

Les grandes tendances du comparatif

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En recoupant les critères, l’UFC a mis en évidence un écart majeur entre les recettes qui misent sur des légumes en quantité et celles qui compensent avec des épaississants ou des arômes. Certaines marques spécialisées dans le bio tirent leur épingle du jeu, notamment quand elles limitent les pesticides détectables et gardent un profil d’additifs sobre. À l’inverse, des références très accessibles en prix améliorent rarement leur note si la part de légumes reste faible et si le sel grimpe pour doper la saveur. L’association a noté que des soupes surgelées peuvent faire mieux que des versions ambiante (UHT) lorsque la part de légumes est clairement plus élevée.

Louche servant une soupe aux légumes dans une assiette.
Service d’une soupe aux légumes dans une assiette. Crédit : congerdesign

Pourquoi la part de légumes change tout

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Une soupe riche en légumes n’a pas seulement un meilleur profil nutritionnel. Elle tient mieux au corps, offre une texture plus naturelle et nécessite moins d’artifices pour être bonne. Les fibres et les micro-nutriments (vitamines, minéraux, antioxydants) proviennent essentiellement des végétaux. Plus ils sont présents, plus la soupe est intéressante. C’est aussi une question de goût : la diversité des légumes utilisés (racines, crucifères, cucurbitacées, alliacées) apporte une palette aromatique que l’on ne remplace pas avec un arôme « goût légumes » ajouté en fin de recette.

Ce qui a fait la différence dans le top du test

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Dans le haut du classement, on retrouve des recettes qui annoncent clairement leur composition et assument une densité végétale élevée. C’est le cas de soupes multi-légumes où la pomme de terre n’occupe qu’une place mineure, laissant le premier rôle aux carottes, poireaux, courgettes, céleri, oignons, tomates ou encore épinards. La présence d’huile reste mesurée, tout comme le sel. Résultat, des notes qui montent, des ingrédients de qualité et un profil d’additifs réduit au strict nécessaire. À l’inverse, certaines soupes pourtant « aux 5 légumes » se font doubler lorsque l’on découvre qu’elles contiennent surtout de l’eau et des fécules, et que les légumes représentent une fraction modeste de la recette.

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Velouté d’épinards lisse dans un bol blanc.
Velouté d’épinards dans un bol blanc. Crédit : Francesco Petrozzi, CC BY-SA 3.0.

Le match grande surface, bio et surgelé

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Le test révèle que des produits bio bien conçus peuvent rivaliser avec les grandes marques, mais sans garantie automatique : le bio ne compense pas une faible densité végétale. Autre surprise, les soupes surgelées performantes profitent d’un assemblage de légumes généreux et d’une pasteurisation limitée, ce qui peut préserver le goût. Côté prix, on observe des écarts: certains produits très bien notés s’affichent à un tarif au kilo compétitif, quand d’autres misent surtout sur le marketing. Au final, c’est l’équilibre entre taux de légumes, sel, additifs et qualité de la matière première qui fait la différence à la dégustation et sur la note finale.

Ce que cachent vraiment le sel et les additifs

Dans une soupe prête à l’emploi, le sel agit comme un accélérateur de goût. Problème, quand il grimpe, il masque souvent une faible densité de légumes. À l’inverse, des recettes qui misent sur une base végétale généreuse restent savoureuses sans dépasser les repères raisonnables. Lire la ligne « sodium » ou « sel » n’est donc pas un détail, c’est un indicateur fiable de l’équilibre global.

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Même logique pour les additifs. Épaississants, correcteurs d’acidité ou arômes ne sont pas tous problématiques, mais leur accumulation peut trahir une soupe construite pour « faire texture » plutôt que pour mettre les légumes au centre. Une liste courte, des ingrédients identifiables et une cuisson maîtrisée donnent généralement une texture naturelle et une saveur nette, sans artifices.

Assiette de minestrone rouge avec pâtes et légumes.
Minestrone maison aux légumes et pâtes. Crédit : Julia W, CC BY-SA 3.0.

Format et prix au kilo : les écarts qui comptent

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On compare souvent des choux et des carottes. Entre les briques UHT, les bocaux pasteurisés et le surgelé, le format influe sur la texture, le goût et le ticket final. Les versions surgelées performantes tirent leur avantage d’un assemblage riche en légumes et d’un traitement plus doux, ce qui peut préserver la saveur. Les briques ont pour elles la praticité et la longue conservation, mais certaines compensent par de l’eau et de l’amidon.

Regarder uniquement le prix d’achat est trompeur. Le prix au kilo remet tout à niveau et révèle des surprises : des recettes mieux notées peuvent rester compétitives si elles ne vous vendent pas surtout de l’eau. À la fin, ce qui fait un bon rapport qualité-prix, c’est l’addition de critères concrets — pourcentage de légumes, sel, additifs, format — et pas seulement l’étiquette la plus flashy.

Bol de soupe de lentilles aux légumes garni d’avocat.
Soupe de lentilles et légumes, avocat en topping. Crédit : Jennifer (Flickr), CC BY 2.0.
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Et la soupe qui écrase la concurrence ?

C’est la révélation qui a fait parler : selon l’UFC-Que Choisir, la référence la mieux notée du comparatif est un potage surgelé « aux 9 légumes bio » qui obtient 17/20, avec 71 % de légumes dans la recette — et seulement 4 % de pomme de terre — un profil d’additifs maîtrisé et un prix observé autour de 4,70 € le kilo au moment du test. Autrement dit, une soupe qui mise réellement sur les légumes, et ça se voit sur la note comme à la cuillère.

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