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Comment la tuerie de Buffalo a-t-elle pu être diffusée sur Twitch ?

Publié par Hugo Plassot-Moizan le 16 Mai 2022 à 16:14

Samedi dernier, une attaque terroriste a eu lieu dans un supermarché de Buffalo dans l’état de New-York. L’auteur de cette attaque est un suprémaciste blanc de 18 ans. Il a tué plus de dix personnes de la communauté afro-américaine. Le terroriste a sciemment diffusé son massacre sur le site de streaming Twitch. Un contenu qui a malheureusement pu être visionné par des milliers de personnes. Une situation qui n’est pas singulière.

attaque terroriste

Une tuerie de plus aux Etats-Unis

C’est l’un des maux les plus connus aux Etats-Unis. Les tueries de masse ne semblent pas connaitre de fin. Un nouvel exemple avec une attaque terroriste de la part d’un suprémaciste blanc. Dans la ville de Buffalo, dans l’Etat de New-York, un jeune homme de 18 ans a tué plus de 10 personnes dans un supermarché. La plupart des victimes sont afro-américaines.

La vidéo du jour

Le terroriste était lourdement armé avec un fusil d’assaut ainsi que d’un équipement complet. Une tenue de type militaire, d’un casque et d’une caméra pour diffuser son crime en direct sur internet, son acte était prémédité. Il a été arrêté par la police. Les médecins légistes ont fait état de « dix personnes tuées » et de trois autres blessées. Mais le fait que la tuerie ait été diffusée sur Internet suscité de nombreuses questions.

La diffusion de tuerie est de plus en plus utilisée

Cette tuerie marque une nouvelle fois l’Amérique. Mais en plus que l’acte soit réfléchi et d’une extrême violence, il a été diffusé en direct sur Twitch. En effet, l’assaillant de Buffalo avait une caméra de type go pro sur le torse et a diffusé en direct le massacre. Un acte qui rappelle inévitablement la tuerie de Christchurch en Nouvelle-Zélande en 2019. Cette tuerie avait été diffusée par le terroriste sur Facebook.

En 2019, cet acte terroriste avait été diffusé en live pendant 17 minutes. Facebook avait mis près de 24h à supprimer tous les contenus liés à cela. Au total, plus de 1 million de vidéos avaient été supprimées où l’on voyait l’attaque. Un nouvel exemple qui remet ainsi en question l’utilisation des réseaux sociaux et des conditions d’utilisation, ainsi que d’une possible censure face aux contenus inappropriés.