Un chien-loup emprisonné sur un balcon retrouve la liberté grâce à une association
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Adopter un canidé, surtout un chien-loup, n’est pas une mince affaire. Ce genre de toutou adore se dépenser et admirer le monde qui l’entoure. Alors, l’enfermer sur un balcon est le pire cauchemar qui puisse lui arriver. Pourtant, les maîtres de Keylar n’ont pas hésité à l’emprisonner !
Le petit chien-loup connaissait sa rue par cœur !
Keylar est un chien-loup d’à peine un an qui n’a pas encore goûté aux petits plaisirs de la vie canine. En effet, ses maîtres, dont on ne connaît pas l’identité, ont préféré ne pas s’en occuper. D’habitude, dans ce genre de situation, les gens confient leur animal à d’autres personnes.
Mais ce n’est pas le cas de ces propriétaires. Ils décident de l’enfermer jour et nuit dans leur balcon. Pire, ils ont tout fait pour qu’il ne puisse pas bouger, l’attachant à un câble antivol de vélo. Le chien-loup se retrouve incapable de bouger d’un poil, au risque d’avoir d’atroces douleurs au cou !
Tous les jours, le petit toutou admire son entourage et rêve de liberté. Il connaît par cœur les habitudes des habitants de son quartier. Depuis l’ouverture des magasins jusqu’aux jeunes qui s’amusent en soirée, rien ne le surprend plus. Une situation désolante, pourtant il réussit à s’adapter grâce à sa formidable capacité de résilience !
De nouveaux jours s’annoncent au loin !
Personne ne semblait réagir face à la détresse de ce chien-loup. D’autant plus qu’il a cessé de se plaindre et a préféré se résigner à son triste sort. Mais un jour, alors que l’animal pensait que sa vie se résumerait à observer les gens depuis son balcon, tout a changé !
En effet, des personnes qui ne pouvaient s’empêcher de s’attrister en le regardant ont appelé les secours. Elles ont contacté la « Brigade de Protection Animale », une association en faveur de la cause animale. Ses membres, qui appartiennent presque tous aux forces de l’ordre, entament les procédures nécessaires pour sauver le petit chien-loup.
Il faut savoir que les procédures afin de dénoncer une maltraitance canine sont très nombreuses. Le plaignant doit d’abord rassembler des preuves concrètes. Heureusement, pour le cas de Keylar, il suffit de montrer les conditions dans lesquelles il se trouve. Par la suite, il faut signaler les autorités compétentes avant de voir des mesures concrètes !
Pendant de nombreuses semaines, l’association et ses bénévoles n’ont pas ménagé leurs efforts en vue d’aider le chien-loup. Ils ont de la chance, car l’enfermement constitue un délit assez grave en matière de maltraitance canine. Après avoir obtenu gain de cause, ils confient Keylar à une famille d’accueil temporaire.
A-t-on le droit de domestiquer un chien-loup ?
Bien sûr, Keylar n’est pas un animal sauvage comme son nom l’indique. Il figure parmi les espèces qu’on peut élever en tant que chien de compagnie. En France, on considère qu’un chien-loup qui possède moins de 10 % de sang de loup est domestique.
Mais une autre inquiétude règne dans cette histoire : le traumatisme du chien-loup envers les humains. D’habitude, les animaux qui se font maltraiter développent une véritable haine envers les hommes. Toutefois, Keylar ne figure pas parmi eux ! Au contraire, il s’est rapidement adapté à son nouveau foyer. D’ici peu, il devrait intégrer une véritable famille capable de le chouchouter.
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