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Il traîne son chien derrière sa voiture sur plusieurs kilomètres et jette son corps sans vie dans le coffre

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Les images chocs ont fait le tour de la Toile et donné lieu à une chasse à l’homme qui s’est soldée par une tentative de meurtre.

Arès, berger allemand victime de maltraitance

La vidéo est insoutenable. Sur les réseaux sociaux, Ares est devenu un symbole de la lutte contre la maltraitance animale. Vendredi soir, un automobiliste est filmé à la frontière entre la Belgique et les Pays-Bas. La raison ? Alors même que son compteur indique 80 km/h, il entraîne dans sa course son berger allemand dont la laisse est accrochée à la portière de la voiture.

L’animal en détresse tente de suivre le mouvement, perd pied et finit par s’écrouler, mort.

Un spectacle effroyable dont les images ont été capturées par une automobiliste qui suit de près le propriétaire d’Ares. Sous le choc, elle se fait un devoir d’alerter les autorités qui rentrent immédiatement en contact avec le maitre du berger allemand.

« Je fais ce que je veux, c’est mon chien »

Face aux agents, l’homme assure qu’il s’agit d’un accident. Selon ses dires, il n’avait pas remarqué que son chien avait sauté par la fenêtre au démarrage. Malgré ses contestations, une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes du drame.

D’autant que la conductrice et auteure de la vidéo livre une tout autre version. Elle raconte notamment avoir klaxonné l’homme à plusieurs reprises. Après de longues minutes, il s’arrête enfin. Elle raconte : « Il a fini par immobiliser son véhicule et s’est approché de moi en me demandant si c’était bien moi qui klaxonnais. Je lui ai alors demandé s’il trouvait normal de traiter son animal de cette manière. Sa réponse glaçante : Je fais ce que je veux, c’est mon chien« .

Toujours selon la conductrice, l’homme détache ensuite l’animal mort et le jette sans ménagement dans le coffre de sa voiture. Pour elle, c’en est trop. Cet individu « ne devrait jamais avoir le droit de posséder un animal. Aidons à ce qu’il rende des comptes pour cet acte de barbarie ».

Le propriétaire visé par une tentative de meurtre

Se servant des réseaux sociaux comme tribune, elle témoigne et publie les images. Les réactions sont immédiates, indignées, violentes. S’ensuivent de longues conversations à l’issue desquelles les internautes identifient le propriétaire du chien, trouvent son adresse et son lieu de travail. C’est ainsi que s’amorce une chasse à l’homme sans précédent.

Dans la nuit de dimanche à lundi, le propriétaire d’Ares est réveillé par une chaleur inhabituelle. Sa maison est en feu ! Il en sort in extremis.

Démuni face à l’ampleur qu’a pris l’affaire, le maire de la ville d’Oupeye, où réside l’automobiliste fou, tente d’apaiser les tensions. « J’ai été appelé vers 3 h-3 h 30. On m’a dit qu’on avait mis le feu chez le propriétaire du chien. Heureusement, il a réussi à sortir par lui-même. On est passé à autre chose là : de la mort dramatique d’un chien, cruelle, avec une personne qui devra s’en expliquer, c’est devenu une chasse à l’homme ».

En attendant que la justice tranche, les internautes font des pieds et des mains pour obtenir justice. Une pétition réclamant de sévères sanctions circule et a déjà récolté pas moins de 40 000 signatures. De quoi faire accélérer l’enquête et hâter le passage devant le juge.