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« Les jack russel et les labradors mordent plus que les American Staff » : la notion de « chien dangereux » pourrait être réétudiée !

Publié par Elodie Gros-Désir le 31 Juil 2020 à 13:02

Ce mercredi un nouveau texte de loi, publié au Journal officiel et porté par 152 députés pourrait bien ravir les amoureux de nos amis les animaux. L’absence de secrétaire d’Etat dédié à la protection des animaux a certainement inquiété les défenseurs du bien-être animal à la présentation du nouveau gouvernement. Mais certains députés entendent bien améliorer les conditions de vie de nos petits compagnons en renforçant l’arsenal juridique.

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Les députés se soucient du bien-être animal

Interrogé par RMC Loïc Dombreval, député de la majorité, fait partie de ceux qui comptent faire évoluer la conditions des animaux en France. Vétérinaire de profession, il déposera prochainement un projet de loi qui sera étudié fin 2020. Il compte notamment faire évoluer l’encadrement des chiens « dangereux ». Selon lui, les chiens ne devraient plus être considérés comme dangereux en fonction de leur race. En effet, les chiens que l’on croit dangereux mordent parfois moins que ceux dont on se méfie le moins. C’est pourquoi il propose de se baser sur d’autres critères pour déterminer la dangerosité d’un chien.

« La loi de 1999 catégorise les chiens selon leur race. Elle dit: ‘toi tu es de telle race donc tu es un chien dangereux et on doit te mettre une muselière’. Or, cette loi ne fonctionne pas il y a toujours autant de gens qui sont mordus. Les Jack Russel, certains caniches et les Labradors mordent plus que les chiens comme les American Staff selon une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) » a-t-il déclaré au micro de RMC. Il propose donc que chaque chien soit évalué individuellement à ses un an afin que l’on puisse déterminer s’il peut être considéré comme un animal dit dangereux.

La maltraitance animale dans le viseur du texte de loi

L’évaluation de la dangerosité des animaux n’est pas la seule mesure que ce texte de loi compte mettre en place. Parmi les autres mesures proposées on relève par exemple l’aggravation des peines pour les sévices les plus graves infligées aux animaux. Les auteurs de ces violences devront écoper d’une peine allant de 5 ans de prison à 75 000 euros d’amende quand elles sont caractérisées par la torture et la barbarie. De plus, ces peines seront assorties de l’interdiction de détenir un animal.

Ce texte véhicule une politique de prévention contre les abandons et la maltraitance animale. Loïc Dombreval surenchérit en suggérant « un niveau de connaissance minimal sur la physiologie et le comportement des animaux pour l’acquisition d’un premier chat ou chien ».

Les professionnels de l’animal passibles de sanctions

Toujours dans cette idée de défense du bien-être animal, l’élu propose un durcissement de la réponse pénale face aux professionnels de l’animal, qui exercent ou laissent exercer de mauvais traitements aux animaux placés sous leur garde. Ainsi, ces professionnels en cas de mauvais traitements, écoperont de 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende. Le texte prévoit d’ailleurs un stage de sensibilisation à la prévention de la lutte contre la maltraitance animale. Il prévoit également de rendre obligatoire le statut de « chat libre » afin de mieux gérer la surpopulation féline. Une stérilisation des chats on destinés à la reproduction sera donc imposée à l’âge de 6 mois.

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