Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Animaux

Voici pourquoi le nombre d’attaques de requins augmente

Publié par Claire JONNIER le 04 Mar 2019 à 14:02
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Depuis plusieurs mois maintenant, il ne se passe pas une semaine sans qu’un quotidien relate une attaque de requin. De plus en plus fréquentes, elles ont tendance à inquiéter les autorités qui mettent tout en place de manière à éviter les drames. Mais, impossible de nier l’évidence : le nombre d’attaques a considérablement augmenté.

L’augmentation des attaques de requins

Au cours de ces 20 dernières années, les attaques de requins auraient doublé au large des côtes des États-Unis, de l’Australie mais également de l’Afrique du Sud. Même si elles restent relativement rares au prorata de la population de squales (environ une pour 1 million de personnes), il n’en reste pas moins que c’est une information inquiétante. C’est ainsi que par année, on dénombre entre « 75 à 100 attaques non provoquées (sans provocation humaine) qui se produisent actuellement dans le monde. »

 

-> Pourquoi le ciel est bleu ?

 

Et pour les chercheurs, l’explication est assez simple. En effet, ils constatent une corrélation importante entre le nombre d’attaques et le nombre de personnes fréquentant les plages. « Avec plus de gens dans l’eau, les chances d’une attaque de requin augmentent » explique Stephen Midway, auteur principal de l’étude et professeur au Département d’océanographie et des sciences côtières de l’Université d’État de Louisiane.

 

pourquoi-nombre-dattaques-requins-augmente

« Avec plus de gens dans l’eau, les chances d’une attaque de requin augmentent »

 

 

 

Abonnez vous à la Newsletter TDN

Les principales espèces impliquées dans les attaques de requins

Et concernant les espèces les plus représentées lors d’attaques de requins, on retiendra le requin-bouledogue, le requin-tigre et évidemment, le grand requin blanc. En sachant que toutes les trois sont sur la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature. La plus vulnérable étant le grand requin blanc, un comble pour ce prédateur des mers si redouté.

 

 

Quant au requin-bouledogue, nous apprenions il y a peu qu’il a la capacité de nager en eau douce et ainsi, de remonter les fleuves pour se protéger ou aller trouver de la nourriture. D’ailleurs, en Nouvelle-Calédonie, de nombreuses rivières ont été fermées à la baignade à cause de leur présence.