Des chercheurs ont découvert quatre nouvelles espèces de requins ayant la capacité de marcher (Vidéo)

Publié par Eugenie le 25 Jan 2020 à 14:00

Des scientifiques ont découvert quatre nouvelles espèces de requins « marcheurs » . Ces poissons sont capables de marcher sur le sable grâce à leurs nageoires musclées.

Dans un communiqué publié cette semaine dans Marine and Freshwater Research, plusieurs scientifiques ont constaté que le requin marcheur pourrait être le plus récent des requins évolués sur Terre. Cette espèce existerait depuis au moins 9 millions d’années.

Ces scientifiques spécialistes des requins ont passé des années à échantillonner l’ADN des requins marcheurs pour estimer la date de leur évolution. Et c’est avec surprise qu’ils ont découvert que ces poissons ont commencé à se séparer de leurs parents évolutifs il y a environ 9 millions d’années.

Selon leur rapport, la plus jeune espèce de requin marcheur aurait évolué il y a moins de 2 millions d’années.

« Cette découverte prouve que les requins modernes ont une remarquable capacité d’évolution et d’adaptation aux changements environnementaux » , a déclaré Mark Erdmann, co-auteur du document et vice-président des programmes marins de Conservation International pour la région Asie-Pacifique, rapporte CNN.

Ils ont par ailleurs trouvé quatre nouvelles espèces pendant leurs recherches.

Requins marcheurs : comment expliquer cette évolution ?

« Les changements tectoniques majeurs, les fluctuations du niveau de la mer et la biologie unique de l’espèce peuvent avoir influencé la formation d’espèces dans le groupe, ainsi que la distribution actuelle du genre et de chacune des espèces qui le composent » , ont expliqué les scientifiques.

D’après eux, les requins « marcheurs » sont particulièrement touchés par la montée des eaux et la baisse de la température des océans, les poussant à migrer vers des eaux plus chaudes.

« Une reconnaissance mondiale de la nécessité de protéger les requins qui se déplacent à pied permettra de s’assurer qu’ils prospèrent en apportant des avantages aux écosystèmes marins et aux communautés locales grâce à la valeur des requins en tant qu’atouts touristiques » , a assuré Mark Erdmann.

« Il est essentiel que les communautés locales, les gouvernements et le public international continuent à travailler à la création de zones marines protégées pour aider à garantir que la biodiversité de nos océans continue à prospérer » , a-t-il conclu.