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Record battu pour un requin blanc géant aperçu près des plages très touristiques

Publié par Killian Ravon le 17 Juil 2025 à 10:30

La sortie de Les Dents de la mer de Steven Spielberg célèbre ses cinquante ans ; elle ravive notre fascination pour le requin blanc. Sans artifices cinématographiques ni musique angoissante, c’est dans la vie réelle qu’un spécimen hors norme vient de se faire remarquer. Les images de ses passages furtifs au large d’un lieu de villégiature populaire montrent que la fiction n’est pas loin de la réalité.

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Grande photographie réaliste horizontale d’un requin blanc nageant dans une eau turquoise à proximité d’une plage animée.

La magie du grand écran cède la place à l’observation scientifique : loin des effets spéciaux, c’est un mâle impressionnant que suivent aujourd’hui les chercheurs, à la fois pour mieux comprendre ses déplacements et pour garantir la sécurité des vacanciers.

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Premiers signes d’une présence inhabituelle

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Découvert pour la première fois au mois de janvier 2025 près de la côte de Floride, ce visiteur inattendu a immédiatement attiré l’attention. Les capteurs placés par l’équipe de suivi ont enregistré ses plongées et ses remontées à la surface, marquant le début d’une surveillance sans précédent. Les données ont révélé un individu très actif, parcourant sans relâche les eaux tempérées de la côte est américaine.

Si les requins blancs sont déjà connus pour traverser de grandes distances, celui-ci a pris une trajectoire que personne n’avait prévue. Les scientifiques se sont alors mis en état d’alerte, conscients qu’un tel comportement pouvait conduire l’animal à s’approcher de zones fréquentées en période touristique.

Photo d’un grand requin blanc photographié sous l’eau avec un fond océanique bleu profond.
Grand requin blanc nageant dans les eaux profondes d’un océan calme. Crédit : Infinite‑Creations
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OCEARCH : une traque à fins d’étude

C’est le collectif OCEARCH qui orchestre cette opération de balisage et de suivi. L’organisation, réputée pour sa rigueur méthodologique, s’appuie sur des balises acoustiques et satellites pour localiser ses sujets d’étude. Chaque relevé contribue à enrichir la compréhension du comportement migratoire des plus grands prédateurs marins.

Grâce à une coopération internationale, les données sont partagées en temps réel avec des équipes de recherche et des gestionnaires de la faune marine. Les scientifiques espèrent notamment mieux prévoir les déplacements des grands requins blancs afin d’adapter les dispositifs de sécurité côtiers.

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Vue de deux mâts portant un drapeau rouge et un drapeau orange avec la silhouette d’un requin sur fond de ciel bleu et de feuillage en bord de plage.
Deux drapeaux flottent sous un ciel bleu : l’un rouge signalant un danger, l’autre orange orné du profil d’un requin. Romain_Huet

Une migration déroutante

Contrairement aux trajectoires habituelles qui conduisent vers les eaux fraîches du nord au printemps, le voyage de ce sujet nommé Contender a pris un détour inattendu. Alors qu’il devait rejoindre les secteurs de Cape Cod dans le Massachusetts ou les côtes de la Nouvelle-Écosse, il a passé la majeure partie du printemps le long des rivages plus au sud.

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Ce comportement a surpris les océanographes, qui tentent désormais de déterminer les facteurs environnementaux à l’origine de cette déviation. Température de l’eau, courant marin, densité de nourriture : toutes les hypothèses sont examinées pour expliquer pourquoi cet individu reste contre toutes attentes dans une zone habituellement délaissée à cette saison.

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Une apparition au cœur du détroit de Pamlico

Les dernières observations datent du mois de juin 2025 dans le détroit de Pamlico, en Caroline du Nord. Cette vaste lagune côtière, protégée par les fameuses îles-barrières des Outer Banks, est réputée pour ses eaux calmes et la diversité de ses activités nautiques.

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Pour les touristes, c’est un véritable paradis pour la voile, le kayak et le kitesurf. Pourtant, ce refuge de tranquillité vient soudainement de devenir un point d’intérêt pour les chercheurs, fascinés par la présence d’un requin blanc dans un tel environnement.

Photo d’un grand requin blanc vu de profil, nageant près de la surface
Grand requin blanc à Isla Guadalupe, Mexique, capturé de profil
• Crédit : Brocken Inaglory (CC BY‑SA 2.5,2.0,1.0, GFDL)

Vers une cohabitation sous haute surveillance

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Avec l’été et l’afflux massif de vacanciers, se pose la question de la cohabitation entre les hommes et ce prédateur marin. Les autorités locales, en coordination avec OCEARCH, ont intensifié la veille des plages. Des bateaux sillonnent désormais les eaux pour informer les nageurs en cas de détection du squale.

Le risque d’une rencontre rapprochée reste limité, mais il n’est pas nul. Chaque passage à proximité des zones de baignade doit être l’occasion de rappeler quelques principes de prudence élémentaires visant à réduire tout incident potentiel.

Quand la quête de nourriture guide les déplacements

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Les grands requins blancs suivent avant tout leurs sources de nourriture : bancs de poissons, phoques ou carcasses marines. Si ces proies s’aventurent près des côtes, le prédateur n’hésite pas à s’en approcher lui aussi.

Les relevés de balise montrent ainsi des plongées plus fréquentes près des estuaires et des zones de pêche, là où se concentrent poissons et crustacés. Les scientifiques soulignent que de tels comportements ne traduisent pas une agressivité accrue, mais une stricte nécessité alimentaire.

Image d’un grand requin blanc capturant un morceau de thon sous l’eau.
Grand requin blanc attrapant un appât de thon à Isla Guadalupe Crédit : Mbz1 (CC0)
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Suivre un mastodonte grâce à la balise

Le dispositif de suivi intermittente repose sur un capteur fixé sur le dos de l’animal. Lorsqu’il jaillit à la surface, la balise émet un signal satellite qui permet de trianguler sa position. Ce système offre une cartographie quasi instantanée de ses parcours.

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Cependant, dès que le prédateur plonge, on perd momentanément sa trace. Les scientifiques doivent combiner ces instantanés pour recomposer la trajectoire complète, un travail de quatre mains entre informaticiens et biologistes marins.

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Appel à la vigilance des experts

Face à la présence de ce géant des mers, les chercheurs de OCEARCH lancent un message de prudence. John Tyminski, spécialiste des données chez eux, rappelle que le risque d’approche d’une plage existe quand les conditions attirent les proies près du littoral.

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Les études montrent que la coïncidence d’un banc de poissons près d’une zone de baignade peut suffire à attirer un prédateur. Il devient alors essentiel d’informer les usagers de la mer sur les bons réflexes à adopter pour limiter tout risque.

Illustration numérique d’un grand requin blanc nageant sous l’eau.
Illustration réaliste d’un grand requin blanc glissant sous la surface
Crédit : flutie8211

Les bons réflexes pour se baigner en toute sécurité

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Les experts conseillent avant tout de se renseigner sur la présence de signaux de danger et de suivre les consignes des surveillants de plage. En cas de présence suspecte repérée par drone ou bateau, il faut sortir de l’eau calmement et regagner la rive.

Éviter de nager seul, ne pas s’éloigner au large et ne pas entrer dans l’eau si l’on a une blessure sont autant de précautions qui peuvent réduire le risque d’incident. De plus, les autorités recommandent d’éviter de se baigner lors des premières heures du jour et en fin d’après-midi, périodes d’activité intense pour les poissons.

@demotivateur_fr

Un grand requin blanc a été aperçu en Méditerranée ! #sharks #requin #mediterranean

♬ son original – Demotivateur – Demotivateur

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Impact sur le tourisme local

La présence de Contender suscite autant l’admiration que l’inquiétude. Les professionnels du tourisme craignent un effet dissuasif, tandis que certains vacanciers viennent témoigner par curiosité. Les réseaux sociaux ont déjà relayé les images du squale, alimentant un engouement viral.

Les responsables locaux envisagent donc de mettre en place des sessions d’information et des conférences pour expliquer la réalité de la cohabitation homme-animal. L’objectif : transformer la crainte en connaissance et faire de cette rencontre l’occasion d’une sensibilisation à la préservation des écosystèmes marins.

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L’heure de la révélation

En fin de compte, c’est à la toute fin que se dévoile l’information la plus saisissante. Après des mois d’observations et de suivis assidus, les scientifiques ont confirmé qu’il s’agit du plus grand requin blanc jamais balisé dans l’Atlantique nord-ouest.

Ce mâle de trente ans, sobrement baptisé Contender, atteint la longueur exceptionnelle de 4,20 mètres pour un poids estimé à 750 kg. Jamais un tel mastodonte n’avait été enregistré si près de zones balnéaires, révélant à quel point la nature peut encore nous surprendre.

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