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C’est officiel, en novembre, une revalorisation Agirc-Arrco arrive

Publié par Killian Ravon le 24 Nov 2025 à 16:11

La revalorisation annuelle de la retraite complémentaire Agirc-Arrco doit être officialisée le 17 octobre 2025. Dans les faits, elle serait comprise entre 0,6 % et 1 % dès le 1ᵉʳ novembre, soit 3 à 6 € pour une pension moyenne. Une hausse symbolique, qui dépendra aussi des arbitrages des partenaires sociaux… et qui pourrait même ne pas s’appliquer si aucun accord n’est trouvé.

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Couple de retraités à table examinant un relevé de pension Agirc-Arrco, lumière naturelle, cadrage horizontal net.
Revalorisation minime, impact réel : le détail se lit sur le relevé de pension.

En clair : comment savoir quel sera votre nouveau montant, comment calculer la hausse exacte, et que faire si rien n’apparaît sur votre virement du 3 novembre 2025 ? On fait le point, chiffres à l’appui, en rappelant la règle fixée en 2023 et les positions opposées du Medef et des syndicats.

La vidéo du jour à ne pas manquer
Couple de retraités assis sur un banc dans un parc, regardant devant eux, scène paisible en extérieur au format horizontal.
Un moment de calme… avant la ligne « revalorisation » sur le relevé.
Crédit : Pixabay / jhenning
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Revalorisation Agirc-Arrco : ce que prévoit la règle (et la marge ± 0,4 point)

L’augmentation d’Agirc-Arrco découle de l’accord signé en 2023. La formule s’indexe sur l’inflation de septembre (1 % selon les documents remis aux négociateurs), à laquelle s’applique un facteur de soutenabilité de − 0,40 point. Résultat : 0,6 % « automatique ». Mais cet accord autorise une marge de manœuvre de ± 0,4 point après débat entre partenaires sociaux. En pratique, la hausse pourrait aller de 0,2 % à 1 %. C’est précisément l’objet du conseil du 17 octobre : trancher cette fourchette. Côté patronal, le Medef refuserait d’aller au maximum. FO, la CFDT et la CFTC poussent au contraire pour la hausse la plus élevée au regard de réserves jugées solides.

Ce point de méthode est crucial : il explique pourquoi les annonces parlent de 0,6 % à 1 % et pourquoi certains syndicats réclament d’« aller au maximum ». Et il explique aussi pourquoi, sans consensus, aucune revalorisation ne serait appliquée.

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Ce que ça change concrètement sur une pension « moyenne »

La communication évoque une pension complémentaire « moyenne » d’environ 540 €. Avec 0,6 %, cela fait + 3,24 € par mois. Avec 1 %, + 5,40 €. D’où la fourchette 3 à 6 € arrondie. Sur un an, on parle de 38,88 € à 64,80 € supplémentaires. C’est modeste, mais non négligeable pour les profils les plus contraints, d’autant que la pension de base suit un autre calendrier et une autre règle.

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À noter un détail souvent mal compris : l’effet de la revalo peut apparaître avec un léger décalage selon la date d’exécution du virement et les délais bancaires. Autrement dit, ne pas voir la hausse le 3 novembre 2025 (le 1ᵉʳ étant férié) ne signifie pas qu’elle n’existe pas ; elle peut s’afficher quelques jours plus tard selon votre banque.

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Homme âgé avec déambulateur assis sur un banc extérieur, posture de repos, cadrage horizontal en journée.
L’essentiel, c’est d’arriver : même 0,6 %, ça se prend.
Crédit : Pixabay / MabelAmber

Comment calculer (vous-même) la revalorisation de novembre

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Le calcul est simple et ne change pas d’une année sur l’autre : prenez votre montant brut mensuel Agirc-Arrco et appliquez le taux voté. Deux cas pratiques pour vous repérer :

Si votre complémentaire est de 540 € :
– à 0,6 % : 540 × 0,006 = 3,24 € de plus par mois ;
– à 1 % : 540 × 0,01 = 5,40 € de plus par mois.

Si votre complémentaire est de 1 000 € :
– à 0,6 % : + 6 €/mois ;
– à 1 % : + 10 €/mois.

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Astuce utile : refaites le calcul sur 12 mois pour visualiser le gain annuel. Et si vous percevez votre complémentaire trimestriellement, multipliez par 3 pour estimer le prochain virement. Ce petit réflexe permet d’anticiper vos prélèvements et d’éviter de mauvaises surprises. Mais saviez-vous que les délais de valeur bancaires peuvent, eux aussi, faire varier la date d’affichage du crédit ? C’est l’une des causes récurrentes d’incompréhensions chaque automne.

Deux personnes âgées de dos, assises sur un banc face à un lac, paysage calme en format horizontal.
Un virement attendu… parfois quelques jours après la date.
Crédit : Pixabay / MabelAmber

Pourquoi la hausse reste limitée (et ce que veulent les partenaires sociaux)

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Officiellement, la marge ± 0,4 point existe pour protéger les réserves du régime et éviter d’alimenter une spirale de déficit à moyen terme. Techniquement, avec une inflation retenue à 1 % et la règle de − 0,40 point, la mécanique produit une hausse timide. Les syndicats soutiennent pourtant qu’au vu de la règle d’or (six mois de prestations en caisse) et des réserves actuelles, aller à 1 % serait tenable. Le Medef, lui, plaide pour la prudence au regard d’un contexte économique moins inflationniste qu’en 2023–2024.

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Rappel utile : l’an dernier, le conseil avait arbitré 1,6 %, un compromis favorable aux syndicats dans un environnement d’inflation plus élevée. Cette année, avec une inflation modérée, l’équation politique et financière n’est pas la même.

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Et si la revalorisation n’était pas appliquée (ou si rien n’apparaît) ?

Deux situations à distinguer. D’abord, celle — très politique — où aucun accord ne serait trouvé au conseil du 17 octobre. Dans ce cas précis, pas de revalorisation au 1ᵉʳ novembre : votre montant resterait inchangé. Ensuite, la situation technique beaucoup plus fréquente, où la hausse existe, mais n’apparaît pas le jour attendu : c’est généralement un décalage de traitement (jour férié, week-end, date de valeur). Attendez quelques jours ouvrés, puis vérifiez votre attestation de paiement dans votre espace Agirc-Arrco.

Si, après ces vérifications, aucune hausse n’est visible alors que le taux a bien été validé, contactez votre caisse, en gardant sous la main : relevé de points, dernier paiement, RIB et, si besoin, une capture de votre tableau de compte. Cela accélère le traitement. Ce détail que peu de gens connaissent : si vous êtes payé trimestriellement, la hausse peut n’apparaître qu’au prochain trimestre, même si le point de départ reste bien le 1ᵉʳ novembre.

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Couple de seniors assis sur un banc en parc, sourires et proximité, cadrage horizontal lumineux.
3 à 6 € : minime… mais réel sur une année entière.
Crédit : Pixabay / ErikaWittlieb

Pourquoi cette revalorisation compte malgré tout

Une hausse de 0,6 % à 1 % ne change pas une vie, mais elle limite l’érosion du pouvoir d’achat (même faiblement) et nettoie l’écart avec l’inflation. Sur un profil à 540 €, on parle de 38,88 € à 64,80 € par an. Sur un 1 000 €, de 72 € à 120 €. C’est modeste, mais ces montants, répétés d’année en année, participent à l’équilibre de vos revenus de retraite, surtout si la pension de base connaît des ajustements moins favorables en 2026.

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Enfin, pour mémoire, Agirc-Arrco reste un régime paritaire. Autrement dit : ce sont les partenaires sociaux qui arbitrent entre soutien immédiat au pouvoir d’achat et pérennité du système. Cette gouvernance explique le débat récurrent d’octobre, la fourchette de hausse… et, parfois, les déceptions.

Lunettes posées sur un journal plié, gros plan horizontal évoquant la lecture des informations financières.
Vérifiez votre attestation de paiement dans l’espace Agirc-Arrco.
Crédit : Pixabay / cocoparisienne

Ce que vous pouvez faire maintenant (sans attendre le virement)

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D’abord, estimez votre hausse avec votre montant brut actuel : à 0,6 %, multipliez par 0,006 ; à 1 %, par 0,01. Notez le gain mensuel et le gain annuel. Ensuite, surveillez le calendrier : le virement d’Agirc-Arrco de novembre interviendra le lundi 3 novembre 2025 (le 1ᵉʳ étant férié). Enfin, gardez en tête que le conseil du 17 octobre peut modifier la fourchette. C’est là que tout se joue : 0,6 % par défaut… ou 1 % si le « maximum » est validé.

Et la révélation finale ? Si le conseil d’administration n’arrive pas à un accord, il n’y aura tout simplement pas de revalorisation au 1ᵉʳ novembre : votre pension resterait strictement identique jusqu’au prochain rendez-vous.

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1 commentaire

  • T
    Trouduc
    08/11/2025 à 16:05
    Vous vous foutez de notre gueule !!!!!

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